Un maire excédé se lâche sur un panneau : "Il reste des enfants à écraser, vous pouvez accélérer"
Exaspéré par la vitesse des automobilistes, un maire a installé un message étonnant au bord de la route principale qui traverse sa commune.
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"Il reste encore des enfants à écraser, vous pouvez accélérer." Non, le maire de Bretenières (Côte-d'Or) n'est pas un dangereux psychopathe. Hervé Bruyère est simplement excédé de voir filer les voitures à toute allure dans sa commune. Il a donc décidé de manier l'ironie pour faire baisser la vitesse. "Nous avons choisi la communication plutôt que l'information", explique-t-il à francetv info, confirmant une information du Bien public (article abonnés). "C'est de l'humour, oui, certains diraient de l'humour noir. D'ailleurs, certains administrés m'ont demandé des explications."
La commune est traversée par une longue ligne droite d'un kilomètre environ. "Les automobilistes roulent parfois à 70, 80 km/h ! Le village est calme, mais j'ai vu plusieurs accidents évités de justesse." Cette ancienne départementale a été reprise en voirie communale, mais les gens du coin semblent tout aussi pressés que les automobilistes de passage. Avant cela, la commune a tout tenté. "La limite est passée de 50 km/h à 30 km/h, sans effet. On a répété de faire attention dans le bulletin municipal, on a implanté des dos d'âne au niveau de l'école, on a instauré des priorités à droite sur les rues adjacentes. Mais rien, ou presque."
"Ce serait de la bêtise que d'y voir du premier degré"
Elu en mars dernier, Hervé Bruyère a voulu muscler le jeu. A la rentrée scolaire, il en discute avec l'équipe municipale. "Le slogan nous a été suggéré par un adjoint qui travaille dans la communication, avant d'être adopté après un débat informel au conseil municipal." A l'époque, le message fait un peu tiquer. "Certains étaient contre, car ils craignaient que les gens ne soient incités à accélérer. Mais franchement, il faudrait faire preuve de bêtise pour prendre ça au premier degré !" Réalisé par une entreprise locale, le panneau est installé dans la foulée.
Quatre mois plus tard, Hervé Bruyère est "un peu surpris que cette histoire remonte au niveau national". "Mais cela fait réagir, ce n'est pas anodin. J'espère que cela va faire parler davantage du problème." Il confesse lui-même que le panneau n'a pas eu les effets escomptés, sans avoir toutefois l'intention de le déplacer. "Je réfléchis encore à ce qui pourrait être amélioré. Pourquoi pas des chicanes ?"
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