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Un groupe commun Front de gauche-outre-mer à l'Assemblée

PARIS - L'accord devrait être finalisé mardi "en fin d'après-midi", selon le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne. C'est lui qui devrait présider ce groupe.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/06/2012 15:16 Mis à jour le 19/06/2012 15:31

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Le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne, lors d'un meeting de soutien aux salariés de Fralib, à Paris, le 24 février 2012. (THOMAS SAMSON / AFP) — Le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne, lors d'un meeting de soutien aux salariés de Fralib, à Paris, le 24 février 2012. (THOMAS SAMSON / AFP)

Des députés ultramarins en renfort. Les dix députés du Front de gauche élus dimanche vont constituer un groupe avec des élus "progressistes" d'outre-mer. Le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne l'a annoncé mardi 19 juin à la presse. C'est lui qui devrait présider ce groupe.

André Chassaigne a indiqué que les discussions étaient "avancées" et que l'accord devrait être "finalisé en fin d'après-midi". "Nous allons pérenniser un groupe (...) qui va nous permettre d'être tout de suite opérationnel. Il y a unanimité des dix députés du Front de gauche sur ce scénario et pour que j'en sois le président", a-t-il expliqué. Le député avait annoncé dès lundi être candidat à ce poste.

La députée réunionnaise Huguette Bello (Parti communiste réunionnais) et le Martiniquais Alfred Marie-Jeanne faisaient déjà alliance avec le Front de gauche dans le groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) lors de la précédente législature.

"Un positionnement de construction"

Ce renfort permet ainsi de franchir la barre des quinze députés nécessaires pour constituer un groupe. Le Front de gauche n'aura donc pas besoin d'attendre un éventuel abaissement de ce seuil. Le mouvement pourra participer, avec plus de moyens pour se faire entendre, aux débats de la session extraordinaire de juillet, a expliqué le député du Puy-de-Dôme.

André Chassaigne a d'ailleurs reconnu "ne pas encore savoir" si les députés du Front de gauche voteraient le discours de politique générale que prononcera, début juillet, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. "On ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades pour les jeter dans les jambes des ministres, on a un positionnement de construction, pour faire évoluer dans le bon sens les textes qui vont nous être soumis", a ajouté l'élu auvergnat.