Un ancien médecin légiste comparaît en appel devant les assises du Haut-Rhin pour le meurtre de son épouse
Jean-Louis Muller, un ancien légiste jugé en appel à Colmar après une condamnation à 20 ans de réclusion pour le meurtre de sa femme, a proclamé son "innocence" et a déclaré qu'il ne répondrait pas aux questions de la cour d'Assises du Haut-Rhin, lundi au premier jour du procès.
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Jean-Louis Muller, un ancien légiste jugé en appel à Colmar après une condamnation à 20 ans de réclusion pour le meurtre de sa femme, a proclamé son "innocence" et a déclaré qu'il ne répondrait pas aux questions de la cour d'Assises du Haut-Rhin, lundi au premier jour du procès.
La présidente de la cour Marie-Emmanuelle Badinand a pris acte, tout en indiquant qu'elle avait beaucoup de questions à poser à l'accusé, même s'il gardait son mutisme.
Le docteur Jean-Marie Muller, qui avait été condamné en première instance et clame son innocence, affirme que sa femme s'est suicidée.
En octobre 2008, ce généraliste de 54 ans avait été condamné à 20 ans de réclusion par les assises du Bas-Rhin avant d'être remis en liberté un mois plus tard.
Comme lors du premier procès, il comparaît libre sous contrôle judiciaire à Colmar.
Les faits remontent au soir du 8 novembre 1999. Le corps de Brigitte Muller, 42 ans, avait été retrouvé au sous-sol du domicile conjugal d'Ingwiller (Bas-Rhin), une plaie béante à la tête et le 357 Magnum de son époux à ses pieds.
Concluant à un suicide, le parquet avait classé l'affaire, au grand dam des proches de la victime qui avaient obtenu la réouverture du dossier. En 2007, Jean-Pierre Muller avait finalement été renvoyé devant les assises pour meurtre, contre l'avis du parquet général de Colmar qui jugeait les charges insuffisantes.
Diplômé en médecine légale et auteur d'une thèse sur "les effets des projectiles de petit calibre", cet amateur d'armes à feu a été rattaché à l'institut médico-légal de Strasbourg de 1995 à 1997. Au moment du drame, il était inscrit sur la liste des experts de la cour d'appel de Colmar. Les trois avocats du médecin soutiennent que l'homicide est "matériellement impossible". Ils font notamment valoir les conclusions d'une reconstitution privée selon laquelle la thèse du suicide est la plus vraisemblable.
Un scénario rejeté par les parties civiles et l'accusation. Lors du premier procès, celles-ci avaient soutenu que le médecin avait utilisé ses connaissances de légiste pour maquiller en suicide un meurtre commis sur fond de climat houleux au sein du couple: au moment du drame, Brigitte Muller venait de rencontrer un autre homme et envisageait de quitter son époux.
L'ancien médecin encourt 30 ans de réclusion criminelle. Le procès doit durer jusqu'au 25 juin.
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