Renault en procès pour "faute inexcusable"
La veuve d'un salarié de Renault, qui s'est suicidé en 2006, attaque Renault pour "faute inexcusable"
La veuve d'un salarié de Renault, qui s'est suicidé en 2006, attaque Renault pour "faute inexcusable"La veuve d'un salarié de Renault, qui s'est suicidé en 2006, attaque Renault pour "faute inexcusable"
La veuve avait déjà obtenu que le suicide de cet ingénieur du site de Guyancourt soit reconnu comme un accident du travail.
Si Renault était condamné, "les maladies psychiques pourront être liées au travail, comme les maladies physiques", explique un responsable CGT.
Si la faute inexcusable est reconnue, cela créérait une jurisprudence", explique la veuve de l'ingénieur à l'origine de la plainte devant le tribunal des affaires de la Sécurité sociale. "Il est insupportable que des impératifs financiers conduisent des managers à détruire des hommes. On ne peut pas broyer des gens pour des bénéfices."
Interviewée dans le "Parisien", la veuve explique: "je dis que c'est l'organisation de l'entreprise qui est coupable et criminelle" et met en cause le "management par la terreur". "Je ne dis pas que Renault est le seul responsable", a-t-elle ajouté. "Je dis que Renault a été le déclencheur."
Son mari s'est suicidé en 2006 au Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines). La veuve affirme qu'il avait peur d'être pris en défaut face à des exigences toujours plus importantes et qu'il s'est suicidé après l'annonce de sa mutation en Roumanie.
Avant la vague de suicides chez France Télécom, c'est la gestion du technocentre de Renault à Guyancourt qui avait été mis en cause après plusieurs suicides.
Le stress au travail a un coût
Selon un récent sondage LH2 pour L'Express, 44% des Français disent éprouver un "stress important" ou "très important" dans leur activité professionnelle.
Surcharge de travail, peur de "ne pas y arriver", manque de reconnaissance, évaluations individualisées, mise en concurrence des salariés, les causes avancées par les experts sont multiples.
Au-delà des difficultés humaines, les conséquences économiques du stress - arrêts de travail, absentéisme, perte de productivité - se chiffrent en millions d'euros.
Selon une étude de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), le coût direct et indirect du stress s'évalue entre 830 et 1.656 millions d'euros par an, soit 10 à 20% du budget de la branche maladies professionnelles de la Sécurité sociale.
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