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Quatre skieurs, dont deux Français, ont été tués mardi dans une avalanche à Val-d'Isère et un autre a été blessé

Un Briatnnique et un Suédois figurent parmi les victimes. Le groupe de sept skieurs a été emporté par une "importante avalanche" déclenchée à leur passage, "sans doute sous leur poids", selon les premiers éléments de l'enquête communiqués par la gendarmerie.Fin décembre, un Britannique avait trouvé la mort dans une avalanche à Val d'Isère.

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Publié le 12/01/2011 16:11

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Un Briatnnique et un Suédois figurent parmi les victimes. Le groupe de sept skieurs a été emporté par une "importante avalanche" déclenchée à leur passage, "sans doute sous leur poids", selon les premiers éléments de l'enquête communiqués par la gendarmerie.

Fin décembre, un Britannique avait trouvé la mort dans une avalanche à Val d'Isère.

L'avalanche s'est produite dans le secteur hors-piste du Grand Vallon, sur 250 mètres de large et 800 mètres de long, un dénivelé qualifié d'"important" par le lieutenant-colonel Jean-Claude Gin, du groupement de gendarmerie de Savoie.

Les membres du groupe, accompagnés d'un moniteur expérimenté appartenant à une école de ski indépendante, étaient tous équipés d'Arva, un appareil de recherche de victimes d'avalanche, ce qui a permis aux secouristes de localiser rapidement les skieurs emportés par la coulée de neige.

Les quatre victimes, qui sont décédées des suites de leurs blessures, ont été retrouvées en arrêt cardio-respiratoire par les secouristes tandis qu'un cinquième skieur, partiellement enseveli, est indemne. "C'est un miraculé", a estimé un secouriste.

Le risque d'avalanche était évalué à 3 sur une échelle de 5, soit "un risque courant à cette période de l'année", a indiqué le directeur de cabinet du préfet, Xavier Idier.

"Le risque était considéré comme limité, pouvant évoluer en risque marqué", a précisé de son côté Bernard Saulnier, responsable des points avalanche dans les Alpes à Météo France.

Des bulletins sur le risque d'avalanche, évalué sur une échelle allant de 1 à 5, sont émis chaque jour par Météo France, qui, en cas de risque maximal, peut émettre un avis de vigilance orange ou rouge, en particulier lorsque les déclenchements sont naturels.

"Il n'existe pas de risque zéro en montagne, il arrive que des avalanches se déclenchent aussi dans des conditions anodines", a ajouté Bernard Saulnier.

Le 26 décembre dernier, un couple de skieurs britanniques avait été emporté par une avalanche sur le même domaine skiable, également en hors-piste.