Près de la moitié des matelas pneumatiques ou des bouées achetés sur les côtes françaises représente un risque
C'est le constat d'une étude de la société de certification allemande TÜV Rheinland qui a acheté des articles de baignade gonflables en mai 2010 aux abords de différentes plages françaises : Dieppe (Seine-Maritime), Granville (Manche), La Grande Motte (Hérault), Nice et dans d'autres villes de la Côte d'Azur, selon un communiqué.
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C'est le constat d'une étude de la société de certification allemande TÜV Rheinland qui a acheté des articles de baignade gonflables en mai 2010 aux abords de différentes plages françaises : Dieppe (Seine-Maritime), Granville (Manche), La Grande Motte (Hérault), Nice et dans d'autres villes de la Côte d'Azur, selon un communiqué.
Sur 27 articles testés, 11 sont en conformité avec les critères, les 16 autres ne correspondent pas aux exigences minimum de sécurité, selon TÜV Rheinland. Sur deux des 27 articles, la valve s'est détachée, représentant un risque d'étouffement pour les enfants s'ils l'avalent. D'autres articles ne présentent pas de marquage comme cela devrait être le cas.
Ces matelas, bouées ou animaux gonflables ont été payés entre 2,20 et 19,90 euros.
Le risque le plus fréquent est la présence de forte teneur en phtalates, avec des taux supérieurs aux seuils de concentration autorisés pour les jouets, alors que ces substances sont jugées comme étant dangereuses pour la santé.
Dix-huit des produits testés sont fabriqués en Chine, la provenance des autres articles n'étant pas précisée.
Le cas français n'est pas isolé en Europe, précise TÜV Rheinland, qui a effectué des tests en Italie et aux Pays-Bas, avec des résultats similaires.
Par conséquent, TÜV Rheinland recommande aux parents d'acheter ce type d'articles dans "les magasins spécialisés et les grandes surfaces ou les grands magasins", de vérifier que les jouets portent la marque GS (sécurité contrôlée), mais aussi la mention "sans phtalates".
De même, la société recommande de s'assurer que des petits éléments comme les valves ne peuvent pas être arrachés et que l'article en plastique n'a pas d'odeur inhabituelle, signe éventuel de la présence de produits nocifs.
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