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Pour Sarkozy, "Bayrou, c'est comme le sida"

"Le Parisien" rapporte, mercredi, cette pique lancée par le président de l'UMP en direction du dirigeant du MoDem. Le camp Sarkozy dément.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 08/04/2015 10:36 Mis à jour le 08/04/2015 11:48

Temps de lecture : 1min

Nicolas Sarkozy et François Bayrou, le 22 juin 2010 à Bordes (Pyrénées-Atlantiques). (PHILIPPE WOJAZER / AFP)

Nicolas Sarkozy a une dent contre François Bayrou. L'ancien chef de l'Etat accuse le centriste d'avoir précipité sa défaite à la présidentielle de 2012 en annonçant publiquement qu'il voterait pour François Hollande au second tour. A l'approche de la présidentielle de 2017 et de la primaire UMP de 2016 ouverte au centre, cette rancœur semble se raviver, à en croire les propos tenus par le patron de l'UMP, rapportés par Le Parisien mercredi 8 avril.

Bayrou, c'est comme le sida... Quiconque le touche meurt !
Nicolas Sarkozy
Le Parisien

Il avait déjà employé une image liée à la maladie pour critiquer le maire de Pau (Pyrénées-Atlantiques), en juillet 2014, rappelle Le Lab. A l'époque, il plaisantait sur l'état de santé de son ancien ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, qui avait officialisé le rapprochement de son parti, l'UDI, avec le MoDem de François Bayrou.

Tu te rends compte ? T'as passé cinq ans avec Chirac, t'as pas eu un rhume. Cinq ans avec moi, pas une grippe. Tu passes un an avec Bayrou, on a failli t'arracher un poumon.
Nicolas Sarkozy
Le Lab

"Obsession" de Sarkozy, Bayrou y voit un "titre de gloire"

La conseillère en communication de Nicolas Sarkozy, Véronique Waché, dément ces propos prêtés au patron de l'UMP, sur Twitter.

Démenti ferme et absolu face aux propos attribuées de façon inadmissible et mensongère par @leParisien_pol à @NicolasSarkozy sur @bayrou
— Véronique Waché (@VeroniqueWache) 8 Avril 2015

Et François Bayrou d'ironiser, mardi sur i-Télé : "C'est un nouveau titre de gloire d'être élevé au rang d'obsession de Nicolas Sarkozy, puisque dans tous ses meetings, à toutes ses réunions, il y a forcément un passage obligé [sur moi], cela donne à sourire et c'est rigolo, et intéressant."