Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron dit vouloir une "révision de la Constitution" pour "début 2024"
"Je vous demande d'engager un travail pour faire advenir une citoyenneté pleine et entière fondée sur un contrat social, faite de devoirs et de droits (...) de l'appartenance au Caillou", a expliqué le chef de l'Etat mercredi.
Le président Emmanuel Macron a dit vouloir "début 2024" une "révision de la Constitution" pour la Nouvelle-Calédonie, évoquant notamment le dégel du corps électoral à court terme grâce à un "statut nouveau", mercredi 26 juillet, lors d'un discours à Nouméa.
L'accord de Nouméa prévoyait qu'une durée minimale de résidence de dix ans était nécessaire pour voter aux élections provinciales afin d'éviter que l'arrivée de populations nouvelles ne fausse le rapport de forces entre indépendantistes et non-indépendantistes. La réforme constitutionnelle de 2007 a encore durci les conditions d'accès à ce corps électoral, en instaurant une date limite d'arrivée sur le territoire. Depuis, le corps électoral est l'objet de controverse permanente dans l'archipel.
"Je vous demande d'engager un travail pour faire advenir une citoyenneté pleine et entière fondée sur un contrat social, faite de devoirs et de droits (...) de l'appartenance au Caillou", a détaillé le chef de l'Etat, expliquant vouloir bâtir ce "statut nouveau" dans "les mois, les trimestres qui viennent" et "dans le consensus".
Emprunter deux "chemins" : celui du "pardon" et celui de "l'avenir"
Devant la place de la Paix dans la capitale calédonienne, Emmanuel Macron a enjoint toutes les parties à avoir "la grandeur d'accepter" les résultats des trois référendums, organisés dans le cadre de l'accord de Nouméa de 1998. Il a assuré vouloir être "le président d'un nouveau projet (...) celui de la Nouvelle-Calédonie dans la République".
Le chef de l'Etat a également proposé aux Calédoniens d'emprunter deux "chemins" : celui du "pardon" et celui de "l'avenir". "Il nous faut regarder en face cette histoire, ce début, ce passé qui ne veut pas passer", a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs déploré l'absence à une réunion mercredi au Haut-Commissariat du territoire de responsables indépendantistes. Il y avait convié les acteurs politiques des deux camps (indépendantistes et non indépendantistes). Le président du Congrès Roch Wamytan n'y a pas non plus participé. "Pour ceux qui n'étaient pas là (...) j'ai été personnellement blessé", a déclaré Emmanuel Macron.
À regarder
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Laurent Nuñez, nouveau ministère de l'Intérieur, se confie sur les attentats de 2015
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
-
Le rappeur SCH déclare sa flamme à Marcel Pagnol dans un film d'animation consacré au célèbre cinéaste
-
Plan de paix pour Gaza : quatre nouveaux corps d'otages ont été remis à Israël
-
SFR bientôt racheté par ses concurrents ?
-
Musée Chirac : braqué puis cambriolé en 48 heures
-
Otages israéliens : révélations sur leur détention
-
Réforme des retraites : suspendue pour 3,5 millions de Français
-
Gouvernement de Sébastien Lecornu : censure ou pas censure ?
-
Coup d'envoi de la vaccination contre la grippe
-
Skai Isyourgod, le phénomène du rap chinois
-
Délit de fuite : la vie brisée de Marion
-
Disparition des coraux : une menace pour l'humanité
-
Bac de maths en 1ère, une bonne nouvelle ?
-
Une minute de silence en hommage à ces profs tués
-
IA : des paysages touristiques trop beaux pour être vrais ?
-
Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle
-
Pourquoi ton lycée pro est en grève aujourd’hui
-
La joie des Palestiniens libérés des prisons israéliennes
-
Le prix Nobel d'économie est pour la suspension de la réforme des retraites
-
François-Xavier Bellamy défend la posture de Bruno Retailleau qui chute dans les sondages
-
Lecornu II : des nominations surprises
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter