Charente : un incendie meurtrier dans un gîte de vacances

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Article rédigé par France 2 - T. Cuny, A. Morel, @RevelateursFTV. Édité par l'agence 6Médias.
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Dans la nuit du 28 juillet, quatre personnes sont mortes et une est portée disparue, après qu’un gîte a pris feu en Charente. La propriétaire fait partie des victimes : elle tentait de secourir des pensionnaires. L’établissement accueille des adultes handicapés pour les vacances.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Le corbillard quitte le périmètre. Deux nouveaux corps viennent d'être retrouvés. Dans les ruines encore fumantes, toute la journée, les pompiers ont cherché les victimes. Le corps de ferme au sud d'Angoulême (Charente) abritait un gîte. Un groupe d'adultes en situation de handicap mental y séjournait pour les vacances. "Je suis venu tout de suite. C'est compliqué, le choc est terrible", confie Philippe Norman, un riverain qui intervient régulièrement en tant qu'animateur dans la structure.

Un problème électrique pourrait être la cause de l'incendie


Au moment de l'incendie, vers 4 heures du matin, 14 personnes se trouvaient à l'intérieur. Quatre sont décédées, la propriétaire des lieux ainsi que trois vacanciers âgés de 20 à 75 ans. Une personne est toujours portée disparue. Le bilan, extrêmement lourd, suscite l'émotion des habitants de la commune. "C'est toujours choquant d'apprendre qu'il y a des personnes qui ont péri dans des circonstances aussi tragiques. C'est dramatique", témoigne une habitante.

Des questions que se posent aussi les enquêteurs. Dès la matinée de lundi, ils ont commencé leurs investigations. Un problème électrique pourrait être à l'origine du sinistre, mais le vice-procureur n'écarte aucune piste. "On est à quelques heures de l'effet. La priorité, ce sont les constatations. On est sur une enquête de flagrance des chefs d'homicide involontaire ou de blessures involontaires contre X. On va d'abord évaluer la situation, évaluer les lieux. Il y a des moyens qui sont mis en place et qui sont très importants", explique Mathieu Auriol.

Dans la soirée, quatre personnes restent hospitalisées. Une cellule psychologique a été ouverte.

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