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Montreuil. Des coups de feu devant une crèche

Un homme a été victime d'un tir mais sa vie n'est pas en danger. Des enfants auraient été témoins de la scène.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 26/03/2013 06:22 Mis à jour le 26/03/2013 08:04

Temps de lecture : 2min

Des coups de feu ont été tirés devant une crèche de Montreuil, le 25 mars 2013. (MAXPPP)

La scène s'est déroulée tout près d'une crèche et d'une école de Montreuil (Seine-Saint-Denis), lundi 25 mars. Des parents venaient chercher leurs enfants vers 16 heures quand des coups de feu ont été tirés sur un homme de 25 ans. Il a été blessé au flanc, mais ses jours ne sont pas en danger.

Selon la préfecture de la Seine-Saint-Denis, il n'y a pas eu échange de tirs. Mais une source proche de l'enquête avait auparavant indiqué que les tirs avaient donné lieu à une riposte.

"Une gerbe de plomb à travers la palissade"

Les coups de feu ont "apparemment" été tirés "juste devant la crèche", selon la maire EELV, Dominique Voynet. "Cela s'est passé vers 16 heures, juste avant que les enfants sortent de l'école maternelle", a souligné Dominique Voynet, précisant qu'il y avait à ce moment-là des parents dans la rue qui venaient chercher leurs enfants. Heureusement, "les enfants de l'école maternelle étaient à l'abri". En revanche, "des enfants de la crèche étaient dans une cour en hauteur et auraient vu ce qui s'est passé, ils ont été très choqués".

"Auteur et victime appartiennent à la communauté des gens du voyage", a précisé une source proche du dossier. Une autre source a évoqué "un différend familial" chez des personnes de cette communauté sédentarisées et vivant à Montreuil. "Une gerbe de plombs" a été tirée à travers une palissade depuis la rue, vers la victime, qui se trouvait dans un jardin, a ajouté une troisième source.

Un accueil psychologique pour les parents et élèves "qui ont entendu les balles siffler et ont besoin d'être écoutés et de s'exprimer", est prévu mardi matin, a indiqué la maire. Le député PS de la circonscription, Razzy Hammadi, a déploré "un traumatisme collectif pour les parents, enfants et professionnels de cet établissement".