Menacés, les salariés d'Ifremer bloquent les tests
Les salariés de l'Ifremer d'Arcachon ont décidé de ne plus effectuer de tests sanitaires sur les huîtres
Les salariés de l'Ifremer d'Arcachon ont décidé de ne plus effectuer de tests sanitaires sur les huîtresLes salariés de l'Ifremer d'Arcachon ont décidé de ne plus effectuer de tests sanitaires sur les huîtres
Ils se disent menacés par des ostréiculteurs, selon le sous-préfet d'Arcachon, Pascal Gauci, samedi.
La dizaine de salariés du laboratoire de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer ont fait valoir vendredi à l'unanimité leur droit de retrait après des manifestations d'ostréiculteurs devant leurs locaux jeudi et vendredi.
A l'origine de la colère des ostréiculteurs d'Arcachon, l'interdiction pour la 7e fois depuis mai de commercialiser et de consommer des huîtres du Bassin. Une décision prise à partir des tests sanitaires - dits de la souris - pratiqués par l'Ifremer et dont ils contestent la fiabilité. Les huîtres et les moules du bassin d'Arcachon ont été une nouvelle fois interdites mercredi dernier.
"Certains salariés ont été menacés verbalement, ont reçu des appels téléphoniques nocturnes et parfois été la cible de jets de projectiles", a précisé le sous-préfet, Pascal Gauci. Si les nouveaux tests ne pouvaient être pratiqués dans les délais prévus, tout sera mis en oeuvre "pour que quoi qu'il arrive il y ait un résultat mercredi", a-t-il assuré. En raison de la fermeture du laboratoire, des tests prévus dimanche et qui auraient pu permettre, en cas de résultats négatifs, la commercialisation de la production ne pourront être menés, a expliqué le sous-préfet. Pour des questions de délais, aucun nouveau résultat n'est attendu avant jeudi, a-t-il poursuivi.
Une réunion est prévue lundi matin avec l'Ifremer national pour tenter de débloquer la situation.
A l'issue d'une conférence scientifique qui s'est déroulée jeudi et vendredi à Bruxelles sous l'égide de la Commission européenne, au cours de laquelle ont été évoqués les problèmes posés par le test souris, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a estimé, dans un communiqué, que "le consensus scientifique en faveur du remplacement du bio-essai sur souris par des tests chimiques va dans le bon sens".
Les dix maires des communes du bassin d'Arcachon ont demandé un rendez-vous au Premier ministre pour lui demander l'arrêt des tests de surveillance conformément aux engagements pris par le ministre pour le 1er septembre.
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