M.Banier sera jugé les 15 et 16 avril 2010 pour abus de faiblesse comme en a décidé vendredi le tribunal de Nanterre
Françoise Bettencourt-Meyers l'accuse d'avoir spolié sa mère, Liliane, héritière et actionnaire principale de L'Oreal, 3e fortune de France, d'une partie de sa fortune.Le tribunal a également ordonné une expertise médicale de Liliane Bettencourt, confiée à trois médecins. Ils devront remettre leur rapport avant le 10 mars 2010.
Françoise Bettencourt-Meyers l'accuse d'avoir spolié sa mère, Liliane, héritière et actionnaire principale de L'Oreal, 3e fortune de France, d'une partie de sa fortune.
Le tribunal a également ordonné une expertise médicale de Liliane Bettencourt, confiée à trois médecins. Ils devront remettre leur rapport avant le 10 mars 2010.
Début décembre, elle a saisi un juge des tutelles pour obtenir la protection judiciaire de sa mère pour faire reconnaître qu'elle n'est plus en possession de ses moyens. La mesure s'inscrit dans le cadre de la procédure engagée fin 2007 au pénal par la fille de Liliane Bettencourt contre l'artiste François-Marie Banier. Elle l'accuse d'avoir abusé d'une faiblesse psychologique de sa mère pour bénéficier d'un milliard de dons.
Liliane Bettencourt contrôle 30% des droits de vote au sein du leader mondial des cosmétiques.
Françoise Bettencourt-Meyers, 56 ans, s'est déjà vu accorder par sa mère la nue-propriété de l'ensemble des actions qu'elle possède au sein de L'Oreal, ce qui signifie qu'elle en sera propriétaire au décès de Liliane Bettencourt, âgée de 87 ans.
Le fond de l'affaire porte sur les dons faramineux accordés par la richissime héritière de L'Oreal au photographe François-Marie Banier, sous forme de chèques bancaires, contrats d'assurance-vie ou encore toiles de maître depuis la fin des années 90.
Après avoir déposé une première plainte au parquet de Nanterre en décembre 2007, la fille de Liliane Bettencourt a cité directement l'artiste au tribunal correctionnel pour qu'il y soit jugé du chef d'"abus de faiblesse", au risque d'un grand déballage concernant l'une des familles les plus riches de France.
Pour sa part, le parquet de Nanterre dirigé par Philippe Courroye a classé le dossier sans suite, estimant qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments susceptibles de démontrer un abus de faiblesse. Mais ce classement ne remet pas en cause l'organisation d'un procès pénal. Dans le volet pénal de l'affaire, la prochaine audience est prévue le 11 décembre prochain devant le tribunal de Nanterre. Le débat portera alors sur la recevabilité de l'action engagée par Françoise-Bettencourt Meyers, contestée par les avocats de M. Banier et de Liliane Bettencourt, mais aussi par le parquet.
L'abus de faiblesse est puni de trois ans de prison et 375.000 euros d'amende.
À regarder
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
-
Emmanuel Macron : le président lâché par les siens
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
-
7-octobre : la douleur des Israéliens
-
Élection presidentielle anticipée ? La réponse de B. Retailleau
-
Tirs de kalachnikov : la balle frôle la tête d'une fillette
-
La dépénalisation de l'homosexualité, l'autre combat de Robert Badinter
-
Des mineures pr*stituées issues de l’ASE
-
Mistral AI : la pépite française qui défie les géants de l'IA
-
Il part à la chasse aux polluants
-
Dissolution, cohabitation... 5 scénarios pour sortir de la crise politique
-
Goncourt des lycéens : et toi, tu lis quoi ?
-
Bernard Pivot à Robert Badinter : "Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ?"
-
Exclusif : à bord du premier cargo à voile
-
Instabilité politique : du jamais vu sous la Vè République
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter