Les syndicats appellent à la mobilisation interprofessionnelle, mardi, contre le programme d'austérité du gouvernement.
Le programme d'austérité leur est "inadmissible". Ils demandent une "autre répartition des richesses". Les syndicats CGT-CFDT-FSU-Unsa-Solidaires souhaitent une journée placée sous le signe de l'unité, malgré des divergences sur les modalités d'action.
Le programme d'austérité leur est "inadmissible". Ils demandent une "autre répartition des richesses". Les syndicats CGT-CFDT-FSU-Unsa-Solidaires souhaitent une journée placée sous le signe de l'unité, malgré des divergences sur les modalités d'action.
Près de 200 manifestations seront organisées sur tout le territoire. Un cortège réunissant les cinq syndicats -FO ayant fait cavalier seul le 20 septembre -, défilera notamment à Paris à 14h à partir de la place de la République, et à Marseille à 10h30 au départ du Vieux-Port en présence du secrétaire général de la CGT Bernard Thibault.
L'intersyndicale, dont la dernière journée d'action interprofessionnelle commune remonte à fin novembre 2010 contre la réforme des retraites, avait cependant échoué à fixer ensemble les actions de mardi, qui ont donc été définies aux niveau local et des entreprises. "On est pour qu'il y ait du monde. Malgré les dissensions, sur l'appel à la grève ou pas, il fallait rester unis et s'assurer que l'intersyndicale tienne le coup", souligne Jean Grosset, secrétaire général adjoint de l'Unsa, qui, comme la CFDT, n'avait pas caché ses réticences à appeler les salariés à la grève dans un contexte de crise.
Revendications communes : l'abandon du doublement de taxe sur les contrats solidaires et responsables des complémentaires santé, arguant que "cette taxation entraînera inéluctablement une augmentation du coût des contrats santé et aggravera donc les inégalités d'accès aux soins". L'intersyndicale réclame également la suppression des exonérations des heures supplémentaires, le soutien au pouvoir d'achat, "notamment des plus bas revenus", et la mise en place d'une taxe sur les transactions financières. Elle souhaite en outre l'arrêt des suppressions d'emploi.
Selon un récent sondage Louis Harris/CGT, près de sept salariés sur dix (69%) apportent leur soutien à la mobilisation, ce qui conforte l'intersyndicale dans sa démarche.
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