Les marins CGT de la SNCM ont mis fin à un conflit de 47 jours vendredi en votant à l'unanimité la reprise du travail
Les grévistes n'ont pas obtenu satisfaction sur la perte d'un 10e bateau, à l'origine de ce conflit historique.Il avait été initié le 31 janvier par la CGT et le Syndicat autonome des marins de la marine marchande après l'annonce de la diminution du nombre de rotations entre Nice et la Corse, avec le non-remplacement d'un navire à grande vitesse.
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Les grévistes n'ont pas obtenu satisfaction sur la perte d'un 10e bateau, à l'origine de ce conflit historique.
Il avait été initié le 31 janvier par la CGT et le Syndicat autonome des marins de la marine marchande après l'annonce de la diminution du nombre de rotations entre Nice et la Corse, avec le non-remplacement d'un navire à grande vitesse.
"La reprise du travail vient d'être votée à l'unanimité par les salariés, étant donné l'ensemble des garanties de nature à tracer un avenir pérenne qui ont été apportées, mais qui demandent quand même de la vigilance", a déclaré vendredi le représentant CGT (syndicat majoritaire) Frédéric Alpozzo, à l'issue d'une Assemblée générale.
Les actionnaires, Veolia (66%) et l'Etat (25%, les 9% restants revenant aux salariés), ont confirmé leur maintien au capital jusqu'à l'entrée en vigueur de la nouvelle délégation de service public, détenue par la SNCM jusqu'en 2013.
Selon les dirigeants de cette entreprise de 1.700 salariés, il s'agissait de répondre à une demande des autorités niçoises, adressée également à son concurrent Corsica Ferries, pour limiter les nuisances supportées par les riverains du port situé en centre-ville. Un prétexte, d'après les marins CGT, convaincus que la mesure cachait une volonté de démanteler la compagnie et de mettre en place un plan social.
Les discussions avaient repris mardi soir après la tenue à Paris d'un conseil de surveillance au cours duquel l'entreprise avait prévenu que "si la situation de blocage perdurait, il serait amené à prendre des mesures d'adaptation, dans un premier temps conjoncturelles, dans un second temps structurelles, qui pourraient être douloureuses pour l'entreprise".
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, qui avait exclu toute intervention des pouvoirs publics dans les négociations, a rappelé que la grève aura coûté "plus de huit millions d'euros" à la SNCM , qui a enregistré l'an dernier une perte d'exploitation de 15 millions.
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