Le mari de la députée de Seine-et-Marne Chantal Brunel (UMP) a été mis en examen dans une affaire de corruption présumée
Denys Brunel a été mis en examen à Paris début mai pour "abus de biens sociaux", "faux et usage", "blanchiment de fonds provenant d'abus de biens sociaux" et "corruption".L'ex-directeur général de Monoprix, est soupçonné d'avoir détourné 98.400 euros pour financer la campagne électorale de son épouse en 2002.
Denys Brunel a été mis en examen à Paris début mai pour "abus de biens sociaux", "faux et usage", "blanchiment de fonds provenant d'abus de biens sociaux" et "corruption".
L'ex-directeur général de Monoprix, est soupçonné d'avoir détourné 98.400 euros pour financer la campagne électorale de son épouse en 2002.
La députée de Seine-et-Marne, ancienne porte-parole de l'UMP, a été entendue début mai dans cette affaire en qualité de simple témoin, a indiqué une source judiciaire citée par l'AFP, confirmant une information du Monde. Lors de cette audition, elle a démenti toutes les accusations portées à l'encontre de son couple.
Denys Brunel aurait détourné de l'argent via des fausses factures établies par une société informatique.
L'enquête, menée par le juge d'Huy, se fonde sur les accusations portées par Edouard Meldonian, ancien directeur commercial de la société informatique Facile Info, ancienne cliente du groupe Monoprix.
Selon Edouard Meldonian, ancien membre du parti Démocratie libérale, lui-même mis en examen dans ce dossier, Denys Brunel l'a contraint à sortir illégalement de l'argent liquide de la société pour financer la campagne électorale de Chantal Brunel en 2002, en réalisant des factures pour des prestations déjà effectuées.
Le groupe Monoprix s'est porté partie civile en 2007, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'enseigne de distribution.
Chantal Brunel dément tout financement illégal
"Ces accusations sont radicalement fausses (...) Pas un euro ayant financé ma campagne législative de 2002, ou l'une quelconque de mes campagnes, ne provient de financements illicites ou contestables", a fermement démenti Chantal Brunel dans un communiqué.
"Ces accusations s'inscrivent dans une vaste cabale initiée par un élu local auquel un conflit m'oppose depuis de nombreuses années (...) Je démonterai la machination dont je suis l'objet et nous fournirons toutes les pièces nécessaires qui établiront que mon mari n'a jamais détourné le moindre euro de sa vie", a-t-elle ajouté.
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