Le décret, qui assouplit les règles d'accueil dans les crèches pour accueillir plus d'enfants, a été publié mardi au JO
Le texte, qui permet notamment l'inscription en surnombre dans les crèches, une décision qui vise à optimiser le taux d'occupation, selon la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, est rejeté par une partie des professionnels et des parents.Le surnombre est limité à 15% pour les crèches de plus de 20 places et à 10% pour les plus petites.
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Le texte, qui permet notamment l'inscription en surnombre dans les crèches, une décision qui vise à optimiser le taux d'occupation, selon la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, est rejeté par une partie des professionnels et des parents.
Le surnombre est limité à 15% pour les crèches de plus de 20 places et à 10% pour les plus petites.
Mme Morano avait justifié cette décision en rappelant que le taux d'occupation des crèches n'était que de 67% en moyenne. "Nous voulons optimiser à 100% les places disponibles", avait-elle plaidé récemment.
Le décret augmente en outre la proportion de personnels moins qualifiés mais disposant d'une expérience. Le taux d'encadrement par des puéricultrices, éducateurs jeunes enfants, infirmiers ou encore psychomotriciens diplômés d'Etat passe ainsi de 50% à 40%.
La secrétaire d'Etat à la Famille avait annoncé son intention d'élargir "la palette des recrutements" pour faire face au manque de personnels et pour "valoriser l'expérience". Le gouvernement souhaite pouvoir recruter davantage de titulaires de certificats d'aptitude professionnelle (CAP) et de brevets d'études professionnelles (BEP) Petite enfance ayant trois ans d'expérience.
Le gouvernement instaure enfin les Jardins d'éveil, une structure intermédiaire entre la crèche et l'école maternelle, testée jusqu'ici à titre expérimental.
Bras de fer avec Mme Morano depuis février
Des parents et professionnels de la petite enfance ont multiplié les mobilisations contre ce texte, à l'appel d'un collectif baptisé Pas de bébés à la consigne.
Membre du collectif, Corinne Chaillan, présidente de la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants, a estimé que la publication du décret traduisait "un mépris à l'égard de notre mouvement qui demandait une véritable concertation".
Selon elle, "avec ces nouvelles conditions, le personnel n'aura plus le temps de réfléchir à sa pratique professionnelle, il se retrouvera simplement dans l'action avec des gens moins formés". Et de conclure: la généralisation des jardins d'éveil est un "tour de passe-passe".
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