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La famille d'une patiente décédée à l'hôpital de Bayonne s'est portée partie civile contre le Dr Nicolas Bonnemaison.

Mis en examen le 12 août à Bayonne pour empoisonnements sur personnes "particulièrement vulnérables", la cour de Pau l'avait laissé libre sous contrôle judiciaire. La famille d'une victime s'est portée partie civile.

Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Nicolas Bonnemaison à la cour d'appel de Pau. (France 3)
Nicolas Bonnemaison à la cour d'appel de Pau. (France 3)

Mis en examen le 12 août à Bayonne pour empoisonnements sur personnes "particulièrement vulnérables", la cour de Pau l'avait laissé libre sous contrôle judiciaire. La famille d'une victime s'est portée partie civile.

"Je comprends cette démarche de la part de cette famille" qui a "besoin de savoir ce qu'il y a dans le dossier autrement qu'à travers la presse", a dit Me Dupin, l'un des avocats du médecin. "Pour nous, ça ne change rien à l'affaire. Il ne s'agit pas d'un dépôt de plainte, mais d'une constitution de partie civile (...) pour mieux suivre le dossier", a-t-il déclaré.

Pour l'instant, il n'y a qu'une seule constitution en partie civile. Selon RTL cette constitution émanerait du fils d'une patiente de 86 ans, morte en avril dans le service où travaillait le docteur Bonnemaison. Selon M. Mariée, le juge d'instruction en charge du dossier, le Dr Bonnemaison devrait être entendu "très rapidemment". Les motivations de ses actes n'ont jamais été clairement énoncées.

Le magistrat a également indiqué que l'enquête diligentée au sein de l'hôpital de Bayonne par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) était terminée. Ses résultats devraient être rendus publics dans une quinzaine de jours, a-t-il ajouté.

De nombreux collègues du docteur avaient manifesté leur étonnement quant à cette affaire. Une pétition avait même été lancée sur internet.

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