La direction d'ArcelorMittal à Fos-sur-Mer a signifié lundi leur licenciement à 3 salariés et la mise à pied de 9 autres
Selon le secrétaire à la communication de la CGT du site, Thomas Sébastien, qui a annoncé cette info, deux personnes ont également reçu un avertissement et parmi les salariés concernés, figurent sept délégués syndicaux."Personne ne sera licencié, nous n'avons jamais envisagé ni discuté de licenciements", s'est défendue la direction.
Selon le secrétaire à la communication de la CGT du site, Thomas Sébastien, qui a annoncé cette info, deux personnes ont également reçu un avertissement et parmi les salariés concernés, figurent sept délégués syndicaux.
"Personne ne sera licencié, nous n'avons jamais envisagé ni discuté de licenciements", s'est défendue la direction.
Selon la CGT, ces "sanctions" consécutives à un mouvement de grève observé début février touchent sept délégués syndicaux sur les 14 salariés concernés.
"Ils essaient de casser la CGT et de faire peur aux salariés", a indiqué Thomas Sébastien. Ce dernier a encore affirmé que la direction avait laissé entendre aux salariés que s'ils acceptaient de signer un accord, qui, selon lui, "remet en cause le droit de grève aux fourneaux et aciérie et dans le transport entre ces deux endroits", les sanctions seraient adoucies.
Interrogé, le délégué du syndicat majoritaire CFDT, Michel Tosi, a confirmé ces informations, affirmant que son syndicat "n'accepte pas ces licenciements et sanctions".
La direction du groupe sidérurgique a précisé: "Nous avons reçu aujourd'hui les représentants du personnel, qui ont mené des actions sanctionnables et qui ont pu être violentes pendant le conflit social de fin janvier-début février. Nous avons signifié à ces personnes que nous avons la possibilité de recourir à des sanctions, même à des licenciements mais qu'on ne souhaite pas en arriver jusque-là".
Le 10 février, après plus d'une semaine de grève pour obtenir une hausse des salaires, les salariés d'ArcelorMittal avaient obtenu une augmentation collective de 1%.
La CFDT n'avait pas signé l'accord mais avait décidé de ne pas s'y opposer. La CGT n'avait pas signé non plus.
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