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Rezo Pouce, l'auto-stop solidaire pour les territoires ruraux

Publié le 22/03/2022 14:44 Mis à jour le 22/03/2022 14:49

Temps de lecture : 2min

franceinfo

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Repondre aux besoins de mobilité des personnes en zone rurale, c'est l'objectif de Rezo Pouce. L'appli recense les automobilistes et les auto-stoppeurs qui pourraient partager un bout de chemin ensemble. #IlsOntLaSolution

A l’heure où le prix de l’essence flambe, Rezo pouce offre une solution aux habitants des zones rurales pour se deplacer sans se ruiner Cette communauté organisée et sécurisée d’auto-stoppeurs est née dans le Tarn-et-Garonne en 2010. Elle a fait son apparition dans le Loiret l’été dernier.

De l'auto-stop sécurisé

Cette plateforme à disposition des collectivités met en lien les auto-stoppeurs et les conducteurs. C’est simplement une mise en relation en fonction des désidératas des uns et des autres. Les conducteurs ne sont pas rétribués. "Je ne fais pas taxi, je fais ce déplacement parce que moi j’en ai besoin personnellement. Et plutôt que de le faire tout seul dans ma voiture qui a quatre places, je préfère faire profiter des personnes qui n’ont pas les moyens de se déplacer" explique Didier Chaussard, un covoitureur.

Ce service sans commission a déjà séduit près de 250 personnes sur la cinquantaine de communes du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Forêt d'Orléans-Loire-Sologne. Autant d'automobilistes que d’auto-stoppeurs comme Alice. Cette jeune femme à la recherche d’un emploi n’y voit que des intêrets, surtout en ce moment avec l’envolée du prix des carburants. "Je n'ai pas de véhicule mais si j’en avais un, avec le prix de l’essence, c’est mieux de privilégier l’auto-stop plutôt que de sacrifier un peu d’argent pour un plein."

Un service subventionné par les collectivités

Actuellement 3300 communes ont adhéré à ce service d’auto-stop connecté. Une augmentation de 30 % depuis sa création. Dans le Loiret, la collectivité a déboursé 25000 euros pour le déploiement du dispositif. Pour les élus, cette mobilité partagée répond à un manque de moyens en matière de transports réguliers comme l'explique Philippe Vacher, maire de Seichebrières et président du PETR. "Ca ne répond pas à tout mais c'est une partie de la réponse sur les économies qu’on peut faire, aussi bien en CO2 que financièrement, pour les personnes qui utilisent ce Rezo Pouce."