À Aix-en-Provence, un gynécologue star des réseaux sociaux rejoint la campagne nationale contre le papillomavirus
Comment inciter les jeunes à se faire vacciner contre les cancers liés au papillomavirus ? Emmanuel Macron a fait appel à un gynécologue aixois - dont les vidéos cartonnent sur les réseaux sociaux - pour le lancement de la campagne de vaccination dans les collèges. #IlsOntLaSolution
Incroyable mais vrai ! Emmanuel Macron a bien contacté Olivier Marpeau, un chirurgien-gynécologue aixois qui fait un carton sur les réseaux sociaux avec ses vidéos sans tabou autour des problèmes gynécologiques. "Je sors du bloc opératoire, je regarde mon Instagram et j'avais reçu un message privé par un compte de l’Élysée", raconte-t-il, encore sous l'effet de la surprise. Un message que le Président lui a adressé en personne pour le lancement de la campagne de vaccination contre le papillomavirus.
Emmanuel Macron vient d'annoncer la mise en place d'une campagne de vaccination gratuite dans les collèges pour les élèves de 5e pour lutter contre ces virus sexuellement transmissibles très contagieux qui peuvent évoluer en cancer. L'infection est responsable de 6 000 nouveaux cas de cancers et de 30 000 lésions précancéreuses du col de l'utérus chaque année.
Le choix d'Emmanuel Macron n'est pas le fruit du hasard. Les vidéos d'Olivier Marpeau ou mon.gyneco font mouche auprès des jeunes sur les réseaux sociaux. En six mois à peine, le praticien compte déjà 750 000 abonnés sur Instagram, Facebook ou TikTok. Avec l'aide de son épouse, il publie trois fois par semaine, de chez lui, des vidéos très remarquées sur des sujets sérieux. Le chirurgien-gynécologue, en exercice depuis 20 ans dans un hôpital privé, donne des conseils aux femmes et répond à toutes leurs questions touchant à sa spécialité, avec humour et sans tabou.
Lutter contre les fausses idées, expliquer sans tabou, c'est son cheval de bataille. Ses patientes, qui restent tout de même sa priorité, l'inspirent pour créer ses vidéos. "J'essaye justement de balayer tous les âges et de parler autant de premières consultations chez le gynécologue à 16, 17 ans lors des premiers rapports et d'aller jusqu'au bouffées de chaleur de la femme ménopausée, au fuites urinaires, en passant par le cancer du sein, vraiment aborder tous les sujets", explique-t-il.
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