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Hollande rend hommage à Mitterrand en espérant lui succéder

Le candidat socialiste à l'Elysée s'est rendu à Jarnac pour le seizième anniversaire de la mort de l'ancien chef d'Etat. Il s'est posé en héritier de Mitterrand.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 08/01/2012 14:57 Mis à jour le 08/01/2012 14:58

Temps de lecture : 2min

François Hollande dépose une gerbe devant la tombe de François Mitterrand à Jarnac (Charente) le 8 janvier 2012. (PIERRE ANDRIEU / AFP)

Evoquer la mémoire de François Mitterrand permet de "ne pas (le) laisser être le seul président socialiste". C'est qu'a estimé dimanche 8 janvier François Hollande, candidat PS à la présidentielle, qui s'est rendu dimanche sur la tombe de l'ancien chef de l'Etat à Jarnac (Charente).

"Evoquer la mémoire de François Mitterrand en ce début d'année 2012, c'est bien sûr regarder le message qu'il a pu laisser, la trace qu'il a fixée et en même temps ne pas laisser François Mitterrand être le seul président socialiste de la V^e République", a-t-il dit après avoir déposé une gerbe devant le caveau du président décédé le 8 janvier 1996, notamment en présence de Mazarine Pingeot et de Gilbert Mitterrand, ses enfants, de Jack Lang, Elisabeth Guigou, Harlem Désir, et Hubert Védrine.

"La France est à tous ceux qui l'aiment"

Lors d'un déjeuner dans la salle des fêtes, le candidat socialiste a ensuite salué "l'opposant tenace", le "dirigeant clairvoyant", "le chef d'Etat respecté", "l'européen volontaire" et "l'homme de culture", avant de souligner : "chacun a son idée de François Mitterrand, ça tombe bien car l'homme était multiple". "L'histoire de notre pays ne progresse ni par la brutalité stérile, ni par la résignation mortifère, mais par le mouvement", a-t-il lancé, visant le président Nicolas Sarkozy. "La France est à tous ceux qui l'aiment. Ce qui nous réunit est plus puissant que ce qui nous divise".

François Hollande a également relativisé le sondage Ifop/Journal du Dimanche, où l'écart se resserre avec Nicolas Sarkozy, en déclarant : "Je suis en tête, je ne me plains pas". "Je sais bien que tout cela peut évoluer, bouger dans un sens ou dans un autre", a poursuivi le député corrézien en ajoutant : "Je ne vais pas commenter les sondages, je vais préparer un résultat".