Migrants : l'ONU demande à la France un plan d'urgence pour Calais
Dans la nuit de dimanche à lundi, quelque 1 700 tentatives d'intrusion ont été enregistrées sur le site Eurotunnel, situé non loin de la ville.
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La situation des migrants qui tentent chaque jour de rejoindre la Grande-Bretagne depuis Calais (Pas-de-Calais) continue d'attirer l'attention de la communauté internationale. Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies appelle la France, vendredi 7 août, à présenter un plan d'urgence "global" pour traiter cette crise avec les moyens mobilisés lors des catastrophes naturelles.
"Le HCR réitère son appel de l'été 2014 pour une réponse urgente, globale et durable, en premier lieu par les autorités françaises", souligne le communiqué du HCR diffusé à Genève (Suisse). Le texte rappelle à la France ses devoirs en termes de droits de l'homme, face à quelque 3 000 migrants qui cherchent, depuis Calais, à se rendre en Angleterre.
Les associations humanitaires dénoncent depuis longtemps la situation de la "jungle" de Calais (terme utilisé par les migrants), où vivent quelque 3 000 personnes.
Des pouvoirs publics dépassés ?
A Calais, les pouvoirs publics ont fini par ouvrir, en début d'année 2015, une structure d'assistance à proximité du campement des dunes. Le centre Jules-Ferry héberge les femmes et les enfants et sert de point d'accueil, le jour, à tous les migrants. Il distribue plus de 2 000 repas par jour et met à disposition 350 prises électriques, ainsi que des douches et des toilettes.
Mais le dispositif était jugé, début juin, beaucoup trop restreint par une association locale d'aide aux migrants, L'auberge des migrants. L'une de ses militantes, Maya Konforti, confiait alors à francetv info: "Les repas ne sont pas suffisants pour les 3 000 migrants, qui doivent attendre deux heures trente, avec une file d'attente de 600 à 700 mètres." Elle notait aussi que les capacités d'hébergement pour les personnes vulnérables étaient trop limitées puisqu'"il y a encore 150 femmes et enfants qui dorment dans le campement des dunes".
Le directeur des opérations internationales de Médecins du monde, Gilbert Potier, se montrait encore plus tranchant. Les conditions du campement de Calais, avait-il déclaré à francetv info, sont "indignes par rapport à ce que fait Médecins du monde dans n'importe quel camp de réfugiés au monde".
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