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"Je ne suis pas le père Noël", lance Emmanuel Macron en visite en Guyane

Six mois après le large mouvement social qui a paralysé ce territoire français, cette visite de 48 heures en Guyane intervient dans un climat tendu.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 26/10/2017 23:34 Mis à jour le 27/10/2017 08:45

Temps de lecture : 1min

Emmanuel Macron, le 26 octobre 2017, à Cayenne (Guyane).  (RONAN LIETAR / REUTERS) — Emmanuel Macron, le 26 octobre 2017, à Cayenne (Guyane). (RONAN LIETAR / REUTERS)

"Je ne suis pas le père Noël parce que les Guyanais ne sont pas des enfants." Dès son arrivée en Guyane, jeudi 26 octobre, Emmanuel Macron a prévenu qu'il n'était pas venu pour "faire des promesses". Une visite qui intervient six mois après le large mouvement social qui a paralysé ce territoire français en Amérique du Sud

Emmanuel Macron a pris la parole à Maripasoula (sud-ouest, à la frontière fluviale du Surinam), la plus vaste commune de France, soumise à une très forte pression migratoire. "Je suis ici avec de l'ambition pour la Guyane, a-t-il affirmé. L'Etat a fait trop de promesses qui n'ont pas été tenues. Donc je suis là pour dire les choses en vérité telles que je les vois, prendre des engagements que je saurai tenir durant mon quinquennat, et aussi assurer les éléments d'autorité indispensables sur ce territoire."

#VisitePrésidentielle: Emmanuel Macron "la philosophie qui est la mienne n'est pas d'arriver avec des milliards" pic.twitter.com/axzwV80fSU
— Guyane 1ère (@guyane1ere) 26 octobre 2017

Une manifestation du collectif Pou Lagwiyann Dekole

Le chef de l'Etat doit rencontrer sur place les militaires de la gendarmerie et des forces armées guyanaises (FAG) qui luttent contre l'orpaillage clandestin avant de regagner Cayenne. Cette visite de 48 heures en Guyane intervient cependant dans un climat tendu. Le collectif Pou Lagwiyann Dekole (Pour que la Guyane décolle), notamment a manifesté à Maripasoula pour réclamer le respect des accords signés avec l'ancien gouvernement en avril dernier.

Les manifestants demandent une rencontre entre le collectif Pou Lagwiyann Dekole et @EmmanuelMacron #MacronEnGuyane #Guyane pic.twitter.com/Gr9nmFVPnT
— Guyane 1ère (@guyane1ere) 26 octobre 2017