Manifestation des taxis : "On monte à Paris pour leur montrer qu'ils font fausse route", prévient le Syndicat des artisans taxis des Alpes-Maritimes
Son président Stéphane Sartori ajoute que les taxis sont prêts au bras-de-fer : "on a montré qu'on pouvait durer dans le temps". Depuis mardi, une cinquantaine de taxis sont installés devant Bercy. Et mercredi, ils vont aussi bloquer les aéroports Charles de Gaulle et Orly.
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La mobilisation des taxis reprend après une semaine et demi de pause. Depuis mardi après-midi, une cinquantaine de taxis se sont installés devant le ministère de l'Économie et des Finances à Paris pour dénoncer la future convention sur le transport sanitaire, et notamment les nouveaux tarifs censés entrer en vigueur en octobre. "On a de quoi dormir, de quoi manger", prévient mercredi 10 juin le président du Syndicat des artisans taxis dans les Alpes-Maritimes Stéphane Sartori, contacté par franceinfo. Les taxis ont aussi prévu le blocage des aéroports parisiens (Charles de Gaulle et Orly) mercredi.
Une réunion doit avoir lieu ce mercredi à 8 heures au ministère de la Santé pour trouver une issue au conflit, mais en l'état, "on est partis sur un rapport de force pour que ce soit un blocage du pays", a souligné dès vendredi le secrétaire de la Fédération nationale du taxi (FNDT), Dominique Buisson. "On monte à Paris pour leur montrer qu'ils font fausse route", embraye Stéphane Sartori, qui prévoit de rester plusieurs jours dans la capitale. "Je pense qu'on a montré qu'on pouvait durer dans le temps. C'est ça ou il y a beaucoup de taxis qui vont mettre la clé sous la porte", assure-t-il.
La réunion du 24 mai avec le Premier ministre avait ouvert un cycle de négociations entre le ministère de la Santé, celui des Transports et les organisations représentatives des taxis. Les chauffeurs protestent contre une convention qui modifie leur rémunération pour le transport des patients, alors que cette activité représente pour certains une part significative de leur chiffre d'affaire, notamment en zone rurale. "Il a fallu quand même une semaine de mobilisation des chauffeurs de taxi qui, lorsqu'ils ne travaillent pas, ne gagnent pas d'argent, pour être reçus. Et il y avait un début de compréhension. Mais ce qu'il en sort n'est pas acceptable", affirme Stéphane Sartori.
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