Cet article date de plus de douze ans.

Essonne. Une adolescente de 13 ans qui se disait victime de brimades se suicide

Selon plusieurs témoignages, elle était "sérieuse" et "n'avait pas d'amis", mais elle n'avait pas fait l'objet d'un signalement particulier auprès de la direction du collège.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 14/02/2013 15:12 Mis à jour le 14/02/2013 16:58

Temps de lecture : 1min

Une adolescente de 13 ans s'est suicidée mercredi 13 février 2013, chez elle, à Vaugrigneuse (Essonne).  (CAPTURE D'ECRAN GOOGLE / FTVI) — Une adolescente de 13 ans s'est suicidée mercredi 13 février 2013, chez elle, à Vaugrigneuse (Essonne). (CAPTURE D'ECRAN GOOGLE / FTVI)

Une jeune fille de 13 ans s'est suicidée en se pendant, mercredi 13 février, chez elle, à Vaugrigneuse (Essonne). Elle a laissé une lettre dans laquelle elle aurait indiqué avoir subi des brimades de la part de camarades de collège, a indiqué une source proche du dossier, jeudi. Une cellule psychologique a été mise en place au collège Jean-Monnet de Briis-sous-Forges, où l'adolescente était scolarisée. Une quarantaine d'élèves ont demandé à y prendre part.

Décrite comme une adolescente "calme, une très bonne élève, assez timide, réservée", elle avait "peu d'amis", selon les propos de ses camarades de classe rapportés par la directrice académique adjointe des services de l'éducation nationale de l'Essonne. La jeune fille n'avait pas fait l'objet de signalement particulier auprès de la direction de l'établissement.

"Elle n'avait pas d'amis"

"Les élèves disent qu'elle n'avait pas d'amis et qu'il y avait des enfants qui n'étaient pas très gentils, qui pouvaient avoir des mots blessants. (...) La parole se libère maintenant mais ce n'est pas quelque chose qui s'était produit récemment", a-t-elle ajouté. "Dans les moments qui viendront, on en saura plus et on déterminera un peu mieux comment s'est produite cette mésentente avec la classe et quel impact cela a pu avoir au fil du temps. (...) Notre souhait, c'est d'agir pour que cela ne se reproduise pas."

Ce suicide intervient moins d'une semaine après le suicide d'un adolescent en Savoie. Le garçon avait "des difficultés relationnelles avec ses camarades", selon le rectorat. Ses parents ont porté plainte, jeudi, pour "homicide involontaire" et "non-assistance à personne en danger" après avoir déjà porté plainte en 2011.