80 anciens salariés de New Fabris ont manifesté vendredi à Châtellerault contre l'inertie des autorités
"Où sont les emplois un an après ?", proclamait une des banderoles déployées par les manifestants devant la mairie, un an après la fermeture de leur usine.Le 31 juillet dernier, les salariés l'équipementier automobile placé en liquidation judiciaire avaient accepté 2.000 euros après avoir lutté pendant un mois pour une prime de 30.000 euros chacun.
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"Où sont les emplois un an après ?", proclamait une des banderoles déployées par les manifestants devant la mairie, un an après la fermeture de leur usine.
Le 31 juillet dernier, les salariés l'équipementier automobile placé en liquidation judiciaire avaient accepté 2.000 euros après avoir lutté pendant un mois pour une prime de 30.000 euros chacun.
Les salariés avaient menacé de faire sauter l'usine avec des bonbonnes de gaz pour appuyer leur revendication.
Sur les 366 licenciés, 26 sont partis en pré-retraite, seule une trentaine a retrouvé un emploi, d'autres sont en intérim ou en formation.
"290 sont restés sur le bord de la route alors que le ministre (de l'Industrie) Christian Estrosi avait dit l'an dernier qu'il ne laisserait tomber personne lors de sa visite en septembre dernier", s'est indigné Guy Eyermann, ex-délégué syndical CGT qui a été depuis élu conseiller régional en Poitou-Charentes sur la liste PS de Ségolène Royal.
Le ministère de l'Industrie assure que "l'Etat a apporté un appui exceptionnel au bassin d'emploi de Chatellerault" depuis la fermeture de l'usine. Différents mécanismes d'aide pour les salariés, de formation, de soutien à la création d'emplois et à la revitalisation économique ont été mis en oeuvre.
Dans une lettre récente dont l'AFP a eu une copie, M.Estrosi assure que: "Grâce à cette mobilisation massive, l'objectif de création de 400 emplois que j'avais annoncé sera dépassé". L'installation prévue d'une entreprise, Délipapier, est la principale source d'emplois espérés.
Des liens solides
Pour "garder le contact", certains se retrouvent tous les mois dans un local de la CGT. "On parle, on voit où on en est, ça fait un bien énorme", explique Guy Eyermann.
Le Conseil régional de Poitou-Charentes s'est engagé à racheter le site industriel mais la situation est bloquée car le liquidateur en demande 1,5 million d'euros, selon le syndicaliste.
L'usine créée en 1947 par Eugène et Quentin Fabris était au départ un petit atelier de mécanique produisant des arbres à came de machine à coudre.
Fabris s'est ensuite développé et diversifié pour compter jusqu'à 800 salariés au début des années 1990 avant de sombrer avec la crise.
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