Feu d'artifice du 14-Juillet à Cholet : "L'incident est déplorable mais il reste très isolé", explique le syndicat des professionnels du feu d'artifice
Un accident de tir s'est produit jeudi soir pendant le feu d'artifice de la fête nationale à Cholet (Maine-et-Loire). Il a coûté la vie à un garçon de 7 ans et sa sœur de 24 ans.
"L'incident d'hier [jeudi] soir est déplorable, mais il reste fort heureusement, très, très isolé", réagit vendredi sur franceinfo Edouard Grégoire, président de l’Union professionnelle des créateurs de spectacles pyrotechniques (UPCSP). "Toute la profession est attristée par ce qui s'est passé", indique aussi Edouard Grégoire au lendemain du drame au feu d'artifice du 14-Juillet à Cholet (Maine-et-Loire) qui a fait deux morts et un blessé grave.
>> Feu d'artifice du 14-Juillet à Cholet : quatre questions sur l'accident qui a fait deux morts
"Le public m'a l'air très proche", commente le président de l'UPCSP à la vue des images captées lors de l'incident. "Il faut savoir que pour faire des feux d'artifice, on met en place des périmètres de sécurité. Les artificiers dessinent des cercles de distance. À l'organisateur de mettre en place ce périmètre pour que le public soit en sécurité", explique Edouard Grégoire. "En France, on fait très attention aux dossiers de sécurité, c'est très encadré", assure le directeur artistique de la société Arteventia.
Les feux d'artifice sont "beaucoup moins dangereux qu'avant"
La distance à laquelle doit se trouver le public des tirs est "très variable en fonction des calibres utilisés et des possibilités du site", indique le président de l'UPCSP. "On travaille avec une technologie très ancienne, explique Edouard Grégoire. On utilise un mortier dans lequel on va loger des bombes qui vont être propulsées à leur apogée à X mètres du sol pour exploser".
"Si une bombe explose et fait une réaction en chaîne, ça peut créer des tirs à flux tendus, précise le professionnel du feu d'artifice. Ça reste des cas très isolés."
Edouard Grégoire, UPCSPà franceinfo
Les feux d'artifice sont "beaucoup moins dangereux qu'avant", selon Edouard Grégoire. "Ces trente dernières années, énormément de protocoles ont été mis en place. La législation est très encadrée pour faire en sorte que ce type de drame n'ait pas lieu. Là, je pense que c'est une succession de problèmes qui ont conduit à ça."
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