Le Festival d'Avignon 2022, la dernière édition d'Olivier Py, réunit plus de 130.000 spectateurs
Débuté le 7 juillet, le rendez-vous s'achève mardi 26 juillet, avec une "prévision de fréquentation totale" de "134.260 entrées" (dont 29.000 gratuites). Le festival Off, lui, se poursuit jusqu'au 30 juillet.
/2023/07/10/64abd44855ee1_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/07/24/phpbIBScb.jpg)
Le festival d'Avignon, le plus grand au monde dédié au théâtre, a réuni plus de 130.000 spectateurs pour sa 76e édition, ont annoncé dimanche 24 juillet les organisateurs à l'issue de leur conférence de presse de clôture.
Débuté le 7 juillet, le rendez-vous s'achève mardi, avec une "prévision de fréquentation totale" de "134.260 entrées" (dont 29.000 gratuites). Soit un "taux de fréquentation de 92%" pour les entrées payantes (105.260 contre 106.700 en 2019, avant la crise sanitaire, avec taux de fréquentation alors de 95,5%).
Paul Rondin, directeur délégué du festival, a mentionné entre "50 et 100 millions d'euros de retombées économiques" lors de la conférence de presse retransmise sur les réseaux sociaux du festival.
Retrouvez les articles de la rédaction de Franceinfo au Festival d'Avignon 2022
La dernière édition d'Olivier Py
L'édition 2022 était la dernière d'Olivier Py, à la tête du festival depuis neuf ans, et auquel succédera le Portugais Tiago Rodrigues, dramaturge et metteur en scène. La conférence de presse de dimanche a donné lieu à une passation de pouvoirs entre les deux hommes, assis côte à côte.
Olivier Py a ainsi lu une lettre de conseils à son successeur : "Garde la pureté dans ton coeur et au contraire de moi, garde ton calme", a-t-il ainsi commencé sur le ton de l'humour. "Garde la pureté dans ton coeur quand tu seras critiqué par des gens qui n'ont pas lu le programme et ne sont jamais venus", a encore ajouté le responsable. "Oh, j'avais dit que je ne pleurerais pas", a également lâché Olivier Py, quand, submergé par l'émotion, il a versé quelques larmes à la fin de ce discours.
Dans leur communiqué final, les organisateurs se sont félicités de ce 76e festival d'Avignon, "écrit dans l'espoir des après-crises", qui a résisté à un réel "qui vient toujours bousculer la fiction", entre "virus encore présent" et "chaleur comme une menace".
Paul Rondin a ainsi évoqué des "chaleurs monstrueuses" pendant les montages et démontages de scènes, conséquences d'un réchauffement climatique à prendre en compte par le festival à l'avenir.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter