Vitry-sur-Seine : le père libéré, le preneur d'otage maîtrisé
Un homme qui s'était introduit mardi matin, à l'ouverture, dans une école maternelle de Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, a retenu en otage des enfants puis un parent. Les otages ont été libérés au cours des négociations entamées par le Raid, et le forcené a été maîtrisé. Personne n'a été blessé. Son arme était factice.
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La prise d'otage aura duré un peu moins de cinq
heures. Tôt mardi matin, vers 7 heures, un homme armé est entré dans
l'école maternelle Charles-Perrault de Vitry-sur-Seine, dans le
Val-de-Marne. Quand le forcené a fait irruption, deux animateurs,
un personnel de service, deux parents et trois enfants se trouvaient dans
l'école maternelle transformée en centre de loisirs pendant les vacances.
Les enfants et la plupart des adultes ont immédiatement quitté les lieux
et seul un parent d'élève avait été pris en otage, a indiqué une
source judiciaire, contrairement aux informations qui avaient fait état
dans un premier temps d'une brève prise d'otage des enfants.
Le
preneur d'otrage maîtrisé mais pas blessé
Le preneur d'otage a ensuite gardé avec lui un
adulte, un parent venu déposer son enfant - l'école sert de centre de loisirs
pendant les vacances. Le parent a été libéré en fin de matinée, sain et
sauf.
Quelques minutes plus tard, le forcené a été maîtrisé.
"L'otage a été libéré par le Raid. Les négociations se sont poursuivies avec le preneur d'otage. Il est sorti du site il y a environ cinq minutes et a été interpellé par les policiers du Raid. Il n'est pas blessé", a déclaré vers 12h à le préfet du Val-de-Marne Pierre Dartout. Avant de préciser que l'arme du preneur d'otage était factice, il s'agissait d'un "pistolet à cartouche à gaz, imitation fidèle d'un pistolet automatique".
L'homme a demandé à être "tué par la police"
Le forcené a tenu "des propos incohérents et a exprimé l'envie de mourir ", selon une source judiciaire, précisant qu'il "n'a pas été menaçant avec l'otage". Il s'agit d'un "homme de type africain âgé d'une trentaine d'année, habillé d'une combinaison verte ", a déclaré à la presse un délégué syndical d'Alliance police, Ludovic Monnier, présent sur place.
L'homme aurait demandé à être "tué par la police" et il posséderait deux armes de poing, selon un autre délégué syndical, Ludovic Magné, de SGP-FO, interrogé par la presse avant la libération de l'otage.
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