: Vidéo Malade du cancer, un Ukrainien réfugié en France privé de traitements à cause d'une faute d'orthographe
Depuis son arrivée il y a un mois, ce père de famille ukrainien réfugié en France n’a pas pu être pris en charge à cause d’un invraisemblable imbroglio administratif.
>> Lundi 20 juin, l’Assurance maladie a fait savoir à franceinfo que les droits de Vitalii avaient été ouverts depuis et que le dossier avait été "régularisé".
Tout part d'un petit malentendu : au lendemain de l'arrivée sur le sol français de Vitalii, il y a un mois, le réfugié ukrainien se présente à la préfecture en compagne de sa fille Yulia. "Sur la demande de titre de séjour, ils ont commis une erreur sur le lieu de naissance de mon papa, explique cette dernière. Il est né au Kirghizistan mais ils ont noté Kurdistan. Je leur ai dit qu'il y avait une erreur, que c'était bien le Kirghizistan et non le Kurdistan. Mais eux, ils m'ont dit ‘Non, non, tout va bien, ça s'écrit comme ça’."
Privé de la protection de l’Assurance maladie
Alors qu'il aurait dû bénéficier, en tant qu'Ukrainien, d'une protection temporaire de l'Assurance maladie, Vitalii attend donc des documents qui n’arrivent jamais et se retrouve désemparé face à la douleur.
"Je me sens très mal, ce n'est pas pour dire hein, mais je vais vraiment très très mal, la maladie progresse sans cesse. J'ai des douleurs, des spasmes..."
Vitaliià franceinfo
Depuis plus d'un mois, la famille multiplie les allers retours auprès de l'Assurance maladie et il a fallu reprendre le dossier depuis zéro. "Pour l'instant, nous n’avons pas de nouvelles … Tout ça c'est du temps perdu pour les soins, c'est absurde, c'est très dur… On est humiliés."
Inopérable à Kiev à cause des bombardements
Pour l'épouse de Vitalii, Lyussya, la situation est d'autant plus difficile à accepter qu'elle est elle-même infirmière de métier. "Vitalii a quitté Kiev car, là-bas, il ne pouvait pas être opéré, explique-t-elle. Il avait commencé un traitement et devait être opéré mais l'hôpital a dit que c'était impossible. L'opération devait durer entre 8 heures et 10 heures mais dans les conditions de la guerre, avec les sirènes, les bombardements, c'était impossible. C'est pour cela qu'on l'a fait venir en France." En attendant que sa situation soit régularisée, Vitalii s'apprête à commencer une chimiothérapie, à ses frais, dans un hôpital privé, mais la famille assure qu'elle n'a pas les moyens de payer tous les médicaments.
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