Véhicules de l'ARS de Limoges incendiés : le choc des employés "déterminés à continuer leur mission de service public", réagit le directeur de l'ARS de Nouvelle-Aquitaine
Quatre véhicules ont été incendiés à Limoges dans la nuit de lundi à mardi dans un parking fermé de l'agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine. La piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/01/18/phpnmxvry.jpg)
Le directeur de l'ARS de Nouvelle-Aquitaine est venu soutenir les employés de l'agence régionale de santé de Limoges après l'incendie criminel survenu dans la nuit de lundi à mardi, rapporte mardi 18 janvier France Bleu Limousin.
Les employés, bien que choqués par ces évènements, restent "déterminés à poursuivre leur mission auprès des citoyens", a indiqué Benoît Elboode, le directeur l'agence régionale de santé en Nouvelle Aquitaine. "C'est le choc chez les salariés".
Trois voitures ont été détruites par les flammes, une quatrième a été très endommagée. Le bâtiment de l'ARS Limoges a aussi subi de lourds dégâts. Des vitres ont explosé sous la pression de l'incendie, les murs ont été noircis sur plusieurs étages.
Selon le procureur de la République de Limoges, la piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs. "Deux départs de feu sur deux points distincts ont été détectés." Une enquête a été ouverte pour destruction par moyens dangereux. "Le ou les auteurs risquent jusqu'à dix ans de prison", a rappelé le procureur.
La préfète de la Haute-Vienne est venue apporter le soutien de l'Etat à l'organisme de santé. "J'ai aussi demandé aux forces de l'ordre de renforcer et d'intensifier leur patrouille autour des bâtiments de l'Etat comme c'était déjà le cas autour des centres de vaccination ou de dépistage. Il faut poursuivre la campagne."
Certains des employés sont venus constater les dégâts dans l'après-midi. "On m'a dit que c'était un incendie criminel, je n'arrive toujours pas à y croire", déclare l'une d'entre eux. Devant le bâtiment et les voitures calcinées, elle ne peut cacher sa colère : "Je suis scandalisée de voir qu'on puisse s'attaquer à la République, à l'Etat de cette manière-là. C'est quelque chose d'inacceptable pour moi, je suis attristée de voir que notre société est devenue celle-là."
Les employés de l'ARS Limoges vont eux rester en télétravail au moins jusqu'à jeudi matin, le temps de réparer les dégâts de l'incendie et de dégager les voitures calcinées.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter