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Un enseignant parisien arrêté pour détention de fichiers pédopornographiques

Ce professeur, qui enseigne la technologie dans un lycée, a été mis en examen. Il est soupçonné d'avoir téléchargé et stocké des milliers de fichiers pédopornographiques.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 11/02/2015 17:05 Mis à jour le 11/02/2015 17:20

Temps de lecture : 1min

(photo d'illustration) Un professeur de technologie d'un lycée du 11e arrondissement de Paris a été arrêté le 28 janvier 2015 par l'Office central pour la répression des violences aux personnes. (MAXPPP)

Un professeur de technologie d'un lycée du 11e arrondissement de Paris a été arrêté le 28 janvier par l'Office central pour la répression des violences aux personnes, mis en examen et écroué. Il est soupçonné d'avoir téléchargé et stocké des milliers de fichiers pédopornographiques, rapporte RTL, mercredi 11 février.

La police judiciaire allemande a fourni son signalement aux autorités françaises, constatant qu'un ordinateur à Paris téléchargeait "sans relâche" des fichiers pédopornographiques. Selon RTL, les enquêteurs ont découvert, dans le disque dur du suspect, plusieurs milliers d'images et de vidéos d'enfants nus et ayant des relations sexuelles.

Arrêté en 2004, mais pas poursuivi

Le jeune homme, âgé de 28 ans, enseignait dans un lycée parisien depuis septembre. Il n'était pas inconnu des services de police : il avait été arrêté en 2004 dans une affaire de viol sur mineur. Mais il n'avait pas été poursuivi et donc pas condamné, ce qui lui a permis de présenter un casier judiciaire vierge à l'Education nationale et de pouvoir enseigner.

Lors de sa garde à vue, l'homme a reconnu avoir téléchargé les fichiers pédopornographiques. En revanche, le suspect a nié tout attouchement ou viol. Pour les enquêteurs, il faut désormais fouiller son passé : au-delà de l'environnement scolaire, il a été "en contact avec des centaines d'enfants lors des colonies de vacances qu'il a encadrées pendant de nombreuses années", précise le site de la radio. Aucune plainte n'avait été déposée contre lui.