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Vidéo Attaque du Thalys : "Je l'ai ligoté avec une cravate", raconte l'un des héros qui a maîtrisé le suspect

Le chef d'entreprise britannique Chris Norman s'est exprimé, samedi, depuis le commissariat d'Arras (Pas-de-Calais).

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 22/08/2015 17:49 Mis à jour le 22/08/2015 20:24

Temps de lecture : 2min

Le Britannique Chris Norman est l'un des voyageurs qui est intervenu pour maîtriser le tireur du train Thalys, le 21 août 2015. Sur cette photo, il s'exprime face à la presse, depuis le commissariat d'Arras (Pas-de-Calais), le 22 août 2015. (VIRGINIA MAYO / AP / SIPA)

"Je me suis dit je vais mourir alors autant y aller, je préfère mourir en étant acteur plutôt que de rester dans mon coin." Chris Norman, passager du Thalys qui a contribué à neutraliser le tireur du Thalys, s'est exprimé, samedi 22 août, depuis le commissariat d'Arras (Pas-de-Calais).

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"Moi ? je n'ai pas été formé à neutraliser des terroristes", a déclaré le chef d'entreprise britannique face à la presse, faisant preuve d'humilité. "Je ne me sens pas un héros. Si héros il y a, c'est Alek et Spencer. Sans lui [Spencer Stone], on serait tous morts", a déclaré après son audition au commissariat de police d'Arras. "On a tous eu énormément de chance", a-t-il ajouté.

"Ce que j'ai fait moi, c'est maintenir son bras, pour ne pas qu'il atteigne son arme"

Chris Norman a détaillé la façon dont le suspect a été maitrisé, indiquant qu'il a été "la quatrième personne à intervenir" "Spencer Stone est quelqu'un de très fort. Et puis Alexander [Skarlatos] et Anthony [Sadler] ont été assez bons pour le maintenir au sol. Ce que j'ai fait moi, c'est maintenir son bras, pour ne pas qu'il atteigne son arme (...). Il était nord-africain, assez petit et mince. Une fois au sol, il n'était pas forcément très fort (...). Je l'ai ligoté avec une cravate."

Après avoir neutralisé le tireur, Chris Norman raconte que l'un des voyageurs a fait le tour pour vérifier que tout était sûr. "Je suis intervenu pour prendre le bras droit du forcené. Un Français est venu prendre le bras gauche, après. On a réussi à maîtriser le forcené, on l'a plaqué par terre. Ensuite, Alek est allé voir ailleurs dans le train pour voir s'il y avait d'autres terroristes. On a vu un blessé par balle, avec du sang."