Financement du terrorisme : l'Union européenne propose des mesures pour lutter contre le trafic d'œuvres d'art
La Commission européenne propose de mettre en place un nouveau système de licence pour l'importation d'œuvres d'art afin de lutter contre le trafic de biens culturels. Un commerce parallèle qui s'est particulièrement développé depuis la prise par l'organisation État islamique des sites antiques irakiens ou syriens.
L'Union européenne (UE) part en guerre contre le trafic d'œuvres d'art. Le G20 avait appelé, vendredi 7 juillet, à davantage de vigilance sur les liens entre le terrorisme et le pillage d'antiquités. La Commission européenne a donc proposé, jeudi 13 juillet, de nouvelles règles pour empêcher l'importation illégale et le trafic de biens culturels, souvent liés au financement du terrorisme, selon elle. À travers cette annonce, il s'agit d'harmoniser le dispositif légal entre les différents pays européens, alors que chaque état possède des lois plus ou moins strictes.
Renforcement des obligations douanières
À l’échelle de la planète, le commerce illégal de biens culturels pourrait représenter jusqu’à six milliards d’euros annuels, selon les estimations les plus larges. C'est un défi de taille pour les quelques 120 000 douaniers européens. "Le trafic d'œuvres d'art est une arme parfaite pour les groupes terroristes, a expliqué le commissaire européen Pierre Moscovici, entre autres chargé des questions douanières. Le pillage des sites antiques a montré que les groupes terroristes n'ont aucun tabou lorsqu'il s'agit de détruire des trésors irremplaçables. Ils connaissent la valeur de ces objets, de ces statues, de ces fresques."
C'est le devoir de l'Europe de protéger ce patrimoine de l'humanité
Pierre Moscovici, commissaire européen chargé des questions douanières
Pour tous les biens culturels âgés de plus de 250 ans, la Commission européenne propose par exemple de mettre en place un système de déclaration d’importation, avec l'obligation d'une fiche d’identité officielle portant photo de l'oeuvre. Pour les biens les plus importants, il faudra une licence d’importation délivrée par un pays européens et la preuve que l’exportation s’est faite légalement. Cette dernière mesure concerne les objets archéologiques, les parties de monuments démantelés, les manuscrits ou les livres anciens.
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