Procès de l'assassinat de Samuel Paty : "J'attends de la justice qu'elle soit à la hauteur de cette horreur", déclare l'une des sœurs du professeur
Huit personnes sont jugées du 4 novembre au 20 décembre pour leur implication dans l'assassinat du professeur d'histoire il y a quatre ans.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/11/04/000-36ld7mb-6728782936253557318163.jpg)
"J'attends de la justice qu'elle soit à la hauteur de cette horreur qu'a été l'assassinat de mon frère", déclare Gaëlle Paty, l'une des deux sœurs de Samuel Paty, au micro de France Culture lundi 4 novembre. Elle assure qu'elle "fera face tous les jours aux accusés" lors du procès qui s'ouvre devant la cour d'assises spéciale de Paris, jusqu'au 20 décembre.
Sept hommes et une femme sont jugés quatre ans après l'assassinat du professeur d'histoire géographie de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), décapité par un jeune islamiste d'origine tchétchène, le 16 octobre 2020. Les 8 accusés doivent répondre de complicité ou d'association de malfaiteurs terroriste criminelle.
"Faire face" aux accusés
"J'ai besoin de voir les accusés, de leur faire face. J'ai envie de leur dire que sans eux, sans chacun d'eux, Samuel serait encore vivant aujourd'hui", explique Gaëlle Paty. "Je vais être présente face à eux tous les jours pour leur montrer que Samuel continue de vivre à travers les personnes qu'il aimait."
"Ils ont peut-être tué un homme, mais il y a des gens qui sont encore là pour porter le message de Samuel."
Gaëlle Patyà franceinfo
Gaëlle Paty souhaite aussi "pouvoir parler de [son] frère, de l'homme qu'il était, entier, très curieux, très cultivé, qui aimait débattre" lors de ce procès. "Ce n'était pas un héros mon frère", répète la sœur de Samuel Paty, "c'était un simple professeur, il n'aimait pas particulièrement la lumière. Il aimait transmettre." Avec ce procès, Gaëlle Paty espère en savoir plus sur les "intentions" des accusés. Elle s'en remet à la justice pour "définir les responsabilités exactes de chacun". Le tchétchène radicalisé, Abdoullakh Anzorov, sera le grand absent de ce procès, tué par la police peu après avoir poignardé et décapité le professeur.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter