Réouverture du Bataclan : "C'était la seule réponse à donner à l'horreur vécue" lors de l'attaque du 13-Novembre
Un an après les attentats du 13-Novembre à Paris, le co-directeur du Bataclan, Jules Frutos, fait le point pour franceinfo sur la rénovation et la réouverture de la salle de spectacle, samedi 12 novembre.
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Il aura fallu huit mois de travaux pour remettre à neuf le Bataclan, là où 90 personnes ont été tuées par trois terroristes lors des attentats du 13-Novembre. "C'est une reconstruction qui a été voulue à l'identique, mais tout est refait du sol au plafond", confie à franceinfo Jules Frutos, le co-directeur de la salle de spectacle, samedi 12 novembre, jour du concert de Sting, qui marque la réouverture des lieux.
Cette salle a vécu. Elle a été aimée. Elle est aimée. On a voulu la respecter
Depuis le 13 novembre 2015, le Bataclan a déjà ouvert ses portes à deux reprises aux victimes et à leurs proches. La réouverture au public un an après "était la seule réponse à donner à l'horreur vécue ce jour-là", estime Jules Frutos. Pour le moment, aucune plaque commémorative n'est posée dans la salle. L'une sera peut-être installée à l'extérieur. Mais "à l'intérieur, c'est un vrai débat qui n'est pas encore résolu", raconte le co-directeur.
Le groupe Eagles of Death Metal n'est pas le bienvenu
Si la salle ouvre samedi 11 novembre au soir, elle sera en revanche fermée le 13 novembre. Faire tourner le Bataclan, comme c'était le cas avant l'attaque, "ne sera pas facile, explique Jules Frutos. Ce n'est pas un combat non plus. Je souhaite qu'on rentre dans une vie active, motivée... mais normale. Ce qui est certain, c'est que le public est là."
Quant à la venue du groupe Eagles of Death Metal, qui jouait le soir des attentats, Jules Frutos ne la souhaite pas : "Ils ne passeront pas au Bataclan, c'est mon choix". Et ce en raison de "l'exploitation des suites par le chanteur". Après les attentats, Jesse Hughes avait notamment laissé entendre que des vigiles du Bataclan avaient sciemment déserté leur poste pendant l'attaque ou encore que des musulmans avaient fêté les attentats dans les rues de Paris. "Par respect d'une façon générale, y compris pour le victimes et le personnel du Bataclan, cela ne me viendrait pas du tout à l'esprit de l'inviter", conclut Jules Frutos.
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