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Une place attend Diesel, le malinois du Raid, au cimetière des chiens d'Asnières

La mairie d'Asnières propose d'accueillir la dépouille du chien tué le 18 novembre lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 25/11/2015 15:25 Mis à jour le 25/11/2015 16:09

Temps de lecture : 1min

Diesel, le chien du Raid tué lors de l'assaut mené le 18 novembre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). (REX SHUTTERSTOCK / SIPA)

Pour rendre hommage à Diesel, le chien tué le 18 novembre lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis, la mairie d'Asnières (Hauts-de-Seine) a fait une proposition à la police pour que la dépouille du malinois âgé de 7 ans soit accueillie au cimetière des chiens de la ville, comme l'explique Le Parisien mercredi 25 novembre.

Cette idée est née sur les réseaux sociaux, peu de temps après l'annonce de la mort de l'animal, abattu, lors de l'assaut du Raid, par les terroristes suspectés d'être à l'origine des attentats de Paris. Beaucoup d'internautes suggéraient que Diesel trouve une place au milieu des autres chiens héroïques enterrés au cimetière d'Asnières.

Je propose que la mairie d'#asnieres offre une concession gratuite à #diesel au cimetière animalier de la ville . #attackparis
— pourbagher francis (@fpourbagher) 18 Novembre 2015

Diesel sera-t-elle enterrée au cimetière animalier d’Asnières-sur-Seine, avec les chiens des tranchées de 14-18 ? https://t.co/BACjaZ8vQ1
— Olivier Estiez (@olivierestiez) 20 Novembre 2015

Aux côtés de Rintintin, Dick et Moustache ?

En effet, plusieurs chiens célèbres y ont trouvé leur dernière demeure, notamment le premier Rintintin, chien militaire et acteur de cinéma, mais aussi des chiens policiers comme Dora, Top et Léo. Les chiens soldats, comme Dick, chien des tranchées, ou Moustache, héros de l'armée napoléonienne, y tiennent également une place particulière.

Pour l'heure, le Raid n'a pas encore répondu à la sollicitation de la mairie d'Asnières. "Ils sont débordés mais semblent sensibles à notre proposition, explique la municipalité au Parisien. Et il faut évidemment que son maître puisse donner son avis."