Rescapée du Bataclan, la sœur d'Antoine Griezmann évoque les attaques
Le 13 novembre 2015, Antoine Griezmann affronte l'Allemagne au Stade de France, pendant que deux kamikazes se font exploser. Au même moment, sa sœur Maud est au Bataclan, plongé dans le chaos.
"Au début, nous pensions qu'il s'agissait d'une plaisanterie, que ça faisait partie du concert. Puis nous avons entendu les cris." Alors qu'Antoine Griezmann affrontait l'Allemagne au Stade de France, le 13 novembre 2015, sa sœur Maud était au Bataclan pendant l'attaque terroriste. Elle a livré son récit au New York Times (en anglais), mercredi 6 juillet.
"Le chauffeur de taxi était inquiet pour ses sièges"
Quand elle s'est couchée à terre pour éviter les balles, Maud s'est retrouvée séparée de Simon, son compagnon, par une inconnue. Pendant 90 minutes, elle exerce des pressions sur la main de cette femme, laquelle lui répond de la même manière, après avoir sondé son ami Simon. "C'était la seule façon de nous dire chacun si nous étions encore en vie."
Davantage effrayée par les silences que par les rafales, Maud s'est finalement échappée, à l'arrivée des policiers, après avoir ôté ses chaussures. Avec son compagnon, elle a marché dans les rues, jusqu'à la place de la République, où elle a réussi à convaincre un taxi de les laisser monter. "J'avais du sang partout sur les vêtements. Il était inquiet pour ses sièges", confie-t-elle.
"C'est un match important, mais ce n'est rien d'autre"
Maud Griezmann et son frère n'ont réellement discuté de l'attaque qu'une seule fois. La France s'apprête à rencontrer l'Allemagne, pour la première fois depuis le 13 novembre. Mais la jeune femme préfère éluder la portée symbolique de cette rencontre.
"C'est un match important pour Antoine, pour l'équipe, pour les supporters. Mais ce n'est rien d'autre. Je ne pense pas au football après ce qui est arrivé."
Maud Griezmann travaille pour son frère, dont elle assure la communication. Jeudi, elle sera au Stade Vélodrome, à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour assister à la demi-finale. En cas de qualification des Bleus, elle prévoit également de se rendre au Stade de France pour la finale. Interrogée par le New York Times sur de possibles difficultés psychologiques, elle assure n'avoir aucune inquiétude.
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