: Vidéo Attentats du 13-Novembre : invité de France 2, François Hollande revient sur "des heures et des minutes épouvantables"
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
Celui qui était président de la République le soir des attentats a raconté mardi au journal de 20 heures comment il a vécu cette nuit.
Il sera appelé à témoigner au procès des attentats du 13-Novembre, qui s'ouvre mercredi à Paris. François Hollande, qui était le président de la République ce 13 novembre 2015, était l'invité de France 2 mardi 7 septembre. Il est revenu sur ses souvenirs de cette nuit, et notamment "les heures et les minutes épouvantables" durant lesquelles il a attendu de savoir si l'assaut au Bataclan permettrait de sauver les otages et de neutraliser les terroristes.
François Hollande a d'abord raconté le moment où il a appris que des attaques étaient en cours, alors qu'il assistait à un match au Stade de France. Il a justifié le choix de ne pas faire évacuer le stade, devant lequel trois terroristes s'étaient fait sauter : "Nous avons pu éviter ce que cherchaient les terroristes, c'est-à-dire créer un effet de peur" qui aurait pu entraîner des morts, a-t-il estimé.
"Je me dis 'est-ce que c'est vraiment fini ?'"
Arrivé à la cellule de crise au ministère de l'Intérieur, François Hollande donne l'ordre de lancer un assaut sur les terroristes retranchés au Bataclan, où ils ne tirent plus, mais retiennent des otages. "Mais entre le moment où je donne l'ordre et le moment où, avec un courage extraordinaire, les policiers vont pouvoir sauver les otages et neutraliser les terroristes, il s'écoule deux heures", se souvient-il. "Des heures et des minutes épouvantables".
L'ancien président défend également son choix de se rendre sur place, malgré les risques encourus, qu'il dit ne pas avoir craints : "Ce que je ne voulais surtout pas, c'était gêner les services de secours."
Sur place, il explique avoir vu des victimes sortir de la salle de concert. Il se souvient aussi avoir craint d'autres attaques : "Quand je m'exprime dans la nuit, je me dis 'mais est-ce que c'est vraiment fini ? Est-ce qu'il ne va pas y avoir d'autres attaques ?" C'est l'attente qu'il exprime avant l'ouverture du procès, dont il espère qu'il "va servir à nous dire s'il n'y avait pas d'autres attaques qui étaient prévues." ll doit témoigner le 10 novembre prochain.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter