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Le report de l'hommage aux victimes de l'attentat à Nice "ne change rien" pour l'association Promenade des Anges

"Nous attendons des rafales de vent sur Nice à 90 km/h. Ce n'est pas la peine de mettre notre sécurité en jeu," a déclaré, sur France Bleu Azur, Vincent Delhomel-Desmarets, de l'association Promenade des Anges au sujet du report de l'hommage aux victimes de l'attentat de Nice.

franceinfo

Radio France

Publié le 13/10/2016 14:39

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Minute de silence au jardin Albert 1er à Nice le 18 juillet 2016 (VALERY HACHE / AFP)

Vincent Delhomel-Desmarets, de l'association Promenade des Anges, a estimé jeudi 13 octobre sur France Bleu Azur que le report de l'hommage aux victimes de l'attentat de Nice à samedi 15 octobre en raison de la météo "ne change rien d'un point de vue de l'organisation."

"Cela ne change rien d'un point de vue de l'organisation. Nous attendons des rafales de vent sur Nice à 90 km/h. Ce n'est pas la peine de mettre notre sécurité en jeu, plus que ce qu'elle a été ces derniers mois" a-t-il expliqué.

Fortes pluies attendues vendredi

C'est Christian Estrosi, premier adjoint au maire de Nice et président du conseil régional qui a annoncé jeudi 13 octobre ce report lors du conseil municipal après s'être entretenu avec le président de la République François Hollande dans la matinée, selon France Bleu Azur. De fortes pluies sont attendues vendredi.

Cette décision été prise "très rapidement par les services de la présidence de la République en accord avec monsieur le préfet des Alpes Maritimes, Adolphe Colrat" a confirmé Vincent Delhomel-Desmaret.

Trois mois après le drame du 14 juillet qui à fait 86 morts et plusieurs blessés, une cérémonie fermée au public devait se dérouler vendredi 14 octobre à partir de 11 heures sur la Colline du Château, près du Vieux-Nice, en présence de François Hollande, de nombreuses personnalités politiques et des familles de victimes. La cérémonie aura lieu samedi 15 octobre à 11h.

Vincent Delhomel-Desmarets, de l'association Promenade des Anges : " Ce n'est pas la peine de mettre notre sécurité en jeu, plus que ce qu'elle a été ces derniers mois"