Attentat de Nice : gardes à vue levées pour les huit membres de l'entourage du jihadiste
Trois hommes, en situation irrégulière, ont été placés en centre de rétention administrative.
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Les gardes à vue des huit personnes interpellées dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Nice ont toutes été levées, jeudi 22 septembre, selon les informations recueillies par franceinfo. La garde à vue a d'abord été levée dans la matinée pour trois étrangers qui ont été placés en centre de rétention administrative, car ces hommes se trouvaient en situation irrégulière. La garde à vue des cinq derniers s'est achevée en fin de journée, jeudi. Les huit hommes âgés de 24 à 57 ans avaient été arrêtés entre lundi soir et mardi matin à Nice, Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Des perquisitions avaient été diligentées pour saisir des ordinateurs et des téléphones leur appartenant, précise l'AFP.
Six personnes mises en examen
Ces huit personnes étaient toutes en relation avec l'auteur de l'attaque, qui a fait 86 morts le 14 juillet sur la Promenade des Anglais. Le soir de la fête nationale, plus de 30 000 personnes assistaient au feu d'artifice sur la promenade des Anglais lorsque Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, a foncé dans la foule avec un camion. Présenté au départ comme ayant agi seul, le tueur aurait en réalité mûri son projet plusieurs mois avant les faits et bénéficié de complicités, selon le parquet de Paris qui pilote l'enquête antiterroriste. Il avait notamment effectué plusieurs repérages avec son poids lourd de location.
En tout, six personnes sont pour l'instant mises en examen. L'enquête a mis en lumière la présence de Chokri C., de Mohamed Oualid G. et de Ramzi A. aux côtés du tueur quelques jours avant le carnage. Ramzi A. a reçu des SMS de Lahouaiej Bouhlel juste avant la tuerie, qui a également fait plus de 400 blessés. Ramzi A. est aussi soupçonné, avec Artan H. et Enkeledja Z., d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel le tueur a tiré sur des policiers avant d'être abattu. Enfin, Hamdi Z., 36 ans, apparaît sur un selfie pris quelques jours avant l'attaque, devant le camion lancé sur la foule le soir de la fête nationale.
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