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Saint-Etienne : un agent SNCF meurt après avoir goûté un liquide dans un cubis abandonné

Le récipient se trouvait dans un sac abandonné remis à l'agent SNCF par des voyageurs.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 05/04/2023 15:03

Temps de lecture : 1min

La gare de Saint-Etienne Chateaucreux (Loire), le 23 septembre 2021. (ARNAUD PAILLARD / HANS LUCAS / AFP)

Un agent SNCF de Saint-Etienne (Loire) est mort, lundi 3 avril, après avoir absorbé une gorgée d'un liquide contenu dans un récipient abandonné à la gare de Châteaucreux, a appris franceinfo mercredi 5 avril de source policière, et auprès de l'entreprise, confirmant une information de RTL. Cet agent d'escale de la principale gare stéphanoise était en service lundi en début de soirée lorsque des voyageurs lui ont remis un sac abandonné dans lequel se trouvaient deux cubis remplis d'une substance inconnue.

L'homme de 41 ans est décédé peu après 19 heures, après avoir recraché le liquide, de nature indéterminée. Pris de convulsions et vomissements, il a perdu connaissance à l'arrivée du Samu qui n'a pas réussi à le ranimer. Le parquet de Saint-Etienne a ouvert une enquête pour rechercher les causes de sa mort. Les résultats des analyses toxicologiques sont attendus dans quatre à cinq jours. Un autre agent, qui n'avait fait que tremper ses lèvres dans le liquide, n'a eu aucun symptôme.

"C'est avec une immense tristesse et émotion que nous avons appris le décès d'un de nos collègues agent d'escale TER à Saint-Etienne. (...) Nous pensons à sa famille, ses proches, ses collègues endeuillés", a réagi sur Twitter Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs.

C'est avec une immense tristesse et émotion que nous avons appris le décès d’un de nos collègues agent d’escale TER à Saint-Etienne. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Nous pensons à sa famille, ses proches, ses collègues endeuillés.
— Christophe Fanichet (@CFanichet) April 4, 2023

Interrogée par l'AFP, la direction régionale de la SNCF s'est dite "à l'écoute de [l]a famille" de la victime. Elle précise avoir mis en place "une assistance psychologique sur place pour ses collègues qui sont sous le choc".

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