Vidéo "Ils tapaient avec leurs gants coqués" : Aly Saounera, 17 ans, accuse des policiers de l'avoir passé à tabac

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - N. Perez, F. Lévis, A. Brodin. Édité par l'agence 6médias
France Télévisions

Le jeune homme accuse plusieurs policiers de l'avoir passé à tabac dans la nuit du 15 juillet à Garges-lès-Gonesse. Quatre membres des forces de l'ordre ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. L'adolescent témoigne pour France Télévisions.

Un adolescent le visage en sang, l'arcade sourcilière ouverte : Aly Saounera, 17 ans, a été retrouvé par ses proches dans la rue, hagard. Il dit avoir été passé à tabac par quatre policiers. Les faits se seraient déroulés sur un parking de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). Alors qu'il circulait dans le quartier, les quatre agents seraient passés devant l'adolescent. Les fonctionnaires, pensant qu'Aly était en train de les filmer, seraient descendus de leur véhicule pour l'embarquer. 

L'adolescent sous le choc 

Le jeune homme témoigne pour France Télévisions. "Il y a un policier qui m'a pris par le bras. Dès qu'ils ont démarré, ils ont commencé à taper. Il y en a un qui était à ma droite (…) qui tapait avec les gants coqués, l'autre aussi. Dès qu'un posait une question, il tapait, ainsi de suite. C'était comme une balle de ping-pong. Des fois, le conducteur conduisait, en même temps, il se retournait pour me taper", confie Aly Saounera, qui se dit "choqué". L'adolescent confie également s'être retrouvé "jusqu'à quatre heures du matin à l'hôpital".   

Aly Saounera, lycéen et bon élève, est inconnu des services de police. Samedi 19 juillet, les quatre policiers ont été mis en examen, démis de leurs fonctions et placés sous contrôle judiciaire. Tous nient formellement les faits selon leur avocate. Une enquête ouverte par le parquet de Pontoise (Val-d'Oise) devra déterminer la responsabilité des quatre policiers. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus 

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.