Mort de Cédric Chouviat en 2020 : un "mélange de soulagement et d'impatience" pour la famille "que ce procès puisse se tenir", déclare un des avocats
Cinq ans après la mort du livreur, la justice ordonne le renvoi en procès de trois policiers pour "homicide involontaire".
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Cinq ans d'attente. "Il y a un mélange de soulagement et d'impatience que ce procès puisse se tenir", déclare vendredi 3 janvier sur franceinfo Vincent Brengarth, un des avocats de la famille de Cédric Chouviat. Plus tôt dans la journée, les juges d'instruction ont ordonné le renvoi en procès de trois policiers pour "homicide involontaire", cinq ans après la mort du livreur, qui avait répété "J'étouffe" lors d'une interpellation tendue le 3 janvier 2020 à Paris.
"Cette décision de renvoi était fermement attendue par la famille qui souhaite depuis des années qu'enfin ce dossier puisse connaître une avancée décisive", poursuit Vincent Brengarth. Il y a "un ensemble d'attentes autour de ce procès", ajoute-t-il. La famille espérait ce procès pour "entendre les explications des policiers" mais aussi pour "pouvoir s'exprimer sur ce que représentent ces faits d'une extrême gravité pour eux et la perte d'un être cher".
Toutefois, l'avocat regrette le fait d'avoir retenu la qualification d"'homicide involontaire" qui, selon lui "ne correspond pas à la réalité des faits". "On ne peut pas considérer que les fonctionnaires de police ont agi de façon involontaire."
Cinq ans, c'est "beaucoup trop long"
Questionné sur la durée de l'information judiciaire de cette affaire "devenue emblématique", Vincent Brengarth la juge "anormalement longue" alors que les faits sont "d'une relative simplicité". "On a un ensemble de vidéos et de témoignages qui permettent de mettre en exergue les conditions dans lesquelles cette intervention policière a eu lieu", explique l'avocat qui voit "difficilement" en quoi ces cinq années ont été "nécessaires". "Il y a eu des actes d'investigation accomplis, reconnaît-il, mais c'est beaucoup trop long."
Autre crainte évoquée par l'avocat, le fait que "plus le temps s'écoule et plus s'écarte aussi la possibilité que la décision pénale qui sera rendue soit très sévère contre les fonctionnaires". Il explique que certains policiers continuent de travailler, "de mener une vie quasi normale". Autant d'éléments, selon lui, "qui pourront être pris en compte par une juridiction pour atténuer une peine éventuelle, là où d'autres justiciables n'auraient pas cette chance".
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