Bondy : Gabriel, l'adolescent de 14 ans blessé lors de son interpellation, est sorti de l'hôpital
"L'opération s'est bien passée, a priori il va pouvoir continuer à utiliser son œil", a indiqué son avocat.
Gabriel, le jeune homme de 14 ans gravement blessé à l'œil lors de son interpellation par la police à Bondy (Seine-Saint-Denis), dans la nuit du 25 au 26 mai, est sorti de l'hôpital vendredi 5 juin, a-ton appris auprès de son avocat. L'adolescent, qui souffrait notamment d'une fracture maxillaire étendue à l'os de l'œil gauche, s'est vu prescrire 30 jours d'interruption totale de travail.
"L'opération s'est bien passée, a priori il va pouvoir continuer à utiliser son œil", a indiqué Me Stéphane Gas, précisant qu'il fallait encore attendre de connaître l'évolution de la consolidation de ses blessures. L'adolescent avait été interpellé alors qu'il tentait de voler un scooter. Selon une source policière, il aurait "fait une chute" et se serait "rebellé" lors de son arrestation.
Gabriel assure quant à lui avoir été frappé à coups de pied au visage par un ou deux policiers. Dans sa plainte, il raconte comment il a pris la fuite à la vue des quatre agents, après avoir été aperçu par des habitants en train de voler le scooter avec un ami. Rattrapé, il est mis au sol et menotté.
Deux plaintes déposées par la famille
Selon son récit, alors qu'il est maîtrisé, un policier se place devant son visage et lui assène "trois ou quatre coups de pied avec la pointe de sa chaussure", tout en le traitant de "connard". Il assure avoir aussi reçu un autre coup à l'arrière du crâne, sans pouvoir en identifier l'auteur. Il est ensuite conduit jusqu'au scooter, où les policiers procèdent à des constations, avant d'être emmené au commissariat de Bondy, "souffrant de vertige et d'intenses douleurs, il était pris de vomissements et crachait notamment du sang", selon la plainte.
Les forces de l'ordre auraient attendu "plus d'une heure" avant de prévenir les pompiers, qui l'emmèneront à l'hôpital, est-il écrit. L'adolescent a été entendu par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) jeudi et a confirmé ses déclarations, a insisté son avocat.
Deux plaintes ont été déposées par la famille dans cette affaire. L'une auprès de l'IGPN au lendemain de l'interpellation et une seconde, le 2 juin, auprès du parquet de Bobigny pour "violences aggravées en réunion par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur mineur de moins de 15 ans".
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