Hommage au policier tué à Avignon : "La violence est extrême et désinhibée", alerte le syndicat Alliance police
Le syndicat propose notamment "la création d'un Observatoire de la réponse pénale".
Après la mort du policier Eric Masson mercredi 5 mai à Avignon en contrôlant un point de trafic de drogue, un hommage est organisé ce dimanche devant son commissariat. Sur franceinfo dimanche matin, David Reverdy, secrétaire national adjoint du syndicat Alliance police parle d'une "situation préoccupante et grave".
"Aujourd'hui, la violence est partout, explique David Reverdy. Encore cette nuit à Fréjus, où nos collègues ont été blessés par des jets de projectiles sur une scène de guérilla urbaine. Ce qui se passe à Fréjus s'est passé à Avignon, mais ça se passe aussi dans la banlieue de Lyon. La tension est extrême, la violence est extrême, la violence est désinhibée. Aujourd'hui, on n'a pas peur de s'attaquer aux policiers. Le problème est que ces voyous, ces criminels, s'en prennent sans peur aux forces de l'ordre. Ils savent que derrière, il y a très peu de chances qu'ils soient condamnés et condamnés fermement", dénonce David Reverdy.
"On en a marre des discours qui n'aboutissent pas"
"On nous soutient pour nous dire que oui, les forces de l'ordre, il faut les aider, mais en même temps, on est capable présenter un projet de loi qui va encore une fois enlever des pouvoirs judiciaires à nos collègues par rapport à des infractions", explique le syndicaliste. "On en a marre des discours qui n'aboutissent pas", poursuit-il.
"Ces violences là ont tendance à être exacerbées, à être de plus en plus lourdes. Pour notre collègue Eric, pour un simple point de deal où on va acheter quelques barrettes de cannabis, c'est-à-dire quelques dizaines d'euros, Eric a trouvé la mort. Oui, la violence existait, mais aujourd'hui, cette ultraviolence n'a plus de limites", continue David Reverdy.
"Nous, syndicat Alliance, demandons la création d'un Observatoire de la réponse pénale. Il faut savoir réellement ce que fait la justice. La justice est rendue au nom du peuple français. Le peuple français a besoin et est en droit de savoir ce qui se passe, entre les peines encourues, les peines prononcées et les peines réellement effectuées", propose David Reverdy.
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