Sept jeunes mis en examen pour tentatives de meurtres dans l'affaire des policiers attaqués à Viry-Châtillon
Ces sept suspects sont poursuivis pour tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique commises en bande organisée. Ils ont été placés en détention.
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L'attaque avait déclenché un mouvement de colère des forces de l'ordre. Sept hommes ont été mis en examen vendredi 20 janvier dans le cadre de l'enquête sur l'agression de policiers à Viry-Châtillon (Essonne) en octobre. Ces sept suspects sont poursuivis pour tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique commises en bande organisée. Ils ont été placés en détention, selon le communiqué du procureur d'Evry.
Douze personnes avaient été interpellées mardi et mercredi essentiellement dans le quartier de la Grande-Borne, à Grigny, une commune jouxtant Viry-Châtillon, mais cinq avaiett été relâchées depuis. Le procureur de la République d'Evry, Eric Lallement, avait précisé, lors d'une conférence de presse, que les jeunes en garde à vue avaient reconnu vouloir mettre fin à la surveillance policière du quartier.
#Viry "Il y a préméditation dans le sens où les cocktails Molotov ont été préparés à l'avance" dit le procureur d'Evry.
— Lorélie Carrive (@LorelieCarrive) 20 janvier 2017
La peine encourue est la réclusion à perpétuité, selon le procureur d'Evry. #Viry
— Lorélie Carrive (@LorelieCarrive) 20 janvier 2017
Des refus de témoigner par crainte de représailles
Eric Lallement avait insisté sur la difficulté de l'enquête en raison notamment "de personnes qui refusent de témoigner par crainte de représailles". "Au cours de leur garde à vue, avait-il ajouté, six d'entre eux ont nié toute participation aux faits. Le septième a reconnu être présent mais avoir seulement jeté des cailloux sur les services de police."
Ces interpellations constituent une étape de l'enquête qui devra établir les véritables responsabilités de chacun dans l'agression, le 8 octobre 2016, de quatre policiers au cocktail Molotov, à Viry-Châtillon, commune limitrophe de Grigny. Le policier le plus gravement touché lors de l'attaque, un agent de sécurité de 28 ans, est sorti à la mi-décembre de l'hôpital Saint-Louis, à Paris.
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