Pédophilie : l'ex-compagne du professeur suspendu à Orgères assure avoir alerté l'Education nationale
Son ancien compagnon avait été condamné en 2006 pour détention d'images pédopornographiques. Il avait été finalement suspendu par le rectorat à la fin mars, en raison de sa mise en examen dans une affaire de pédophilie.
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"J'ai été sidérée quand j'ai su qu'il enseignait encore." L'ex-compagne du professeur de sport du collège d'Orgères (Ille-et-Vilaine), suspendu à la fin mars en raison d'une mise en examen dans une affaire de pédophilie, assure avoir tenté de prévenir l'Education nationale, sans succès.
Son ex-compagnon condamné en 2006
En 2005, Gwen est déjà séparée de cet homme, quand leur fils affirme être victime d'abus de la part de son père, explique BFMTV, qui diffuse le témoignage de cette femme, mercredi 15 avril. L'enfant, âgé de 7 ans à l'époque, se serait confié à sa mère après avoir vu des sextoys à la télévision. "Y en a plein chez mon papa, aurait-il déclaré, cité par Gwen. Je le sens quand je vais lui faire un câlin dans son lit. Quand mon papa se caresse avec ça, il y a du lait qui sort."
La mère explique avoir porté plainte à la gendarmerie, qui découvre chez le professeur de nombreuses images pédopornographiques. L'homme est finalement condamné, en 2006, pour ces faits, à de la prison avec sursis. Toutefois, cela ne l'empêche pas de poursuivre ses activités d'enseignement, relate BFMTV.
"Mon combat ne menait à rien"
Gwen assure avoir alors tenté de prévenir l'Education nationale. En vain. "J'ai dû avoir une secrétaire, je lui ai raconté [mon histoire], mais mon appel n'a pas été plus suivi que ça, affirme la mère. J'ai dit que j'étais prête à envoyer la condamnation, mais à chaque fois j'ai été freinée." Car ses interlocuteurs mettent en avant qu'il ne figurait pas "une interdiction de côtoyer des enfants" sur le document. "Donc mon combat ne menait à rien", se désole-t-elle.
Quelques années plus tard, le fils a porté plainte contre son père pour abus sexuel, poursuit BFMTV. Le professeur a finalement été suspendu à la fin mars, dans la foulée de la mise en examen d'un directeur d'école à Villefontaine (Isère) pour viols et agressions sexuelles sur mineurs. Pour Gwen, cette affaire, et l'aide d'une association de parents d'élèves, a été déterminante pour mettre fin aux activités d'enseignement de son ex-compagnon. Car la mère en est persuadée : "A mon avis, mon fils n'est pas la seule victime."
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