Enfant disparu en mer dans le Nord : un corps "impossible à identifier" retrouvé mardi, une autopsie ordonnée

Le corps a été retrouvé dans l'après-midi par le Centre régional opérationnel de surveillance et sauvetage en mer (Cross) de Gris-Nez.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Nord
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Temps de lecture : 2min
Un membre de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM). (photo d'illustration) (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP)
Un membre de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM). (photo d'illustration) (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP)

Un corps a été retrouvé mardi 5 août à Gravelines (Nord), trois jours après la disparition en mer d'un adolescent de 13 ans, indiquent le parquet de Dunkerque et ICI Nord (ex-France Bleu). Contacté par ICI Nord, le Centre régional opérationnel de surveillance et sauvetage en mer (Cross) de Gris-Nez précise être intervenu vers 15h30. Toutefois, selon le parquet, "l’identification demeure impossible".

"Une autopsie a été ordonnée", poursuit le magistrat. "Celle-ci permettra notamment de confirmer les causes du décès et permettra aussi l’identification du corps, afin de voir s’il s’agit du jeune Syrien disparu en mer samedi alors qu’il était en train de jouer sur un bateau pneumatique avec ses deux cousins âgés de 12 et 11 ans, et qui auraient été piégés par les forts courants."

Le drapeau rouge hissé

Samedi, un adolescent de 13 ans a disparu au large de Gravelines. Il était accompagné de deux cousins. Tous les trois se trouvaient dans une zone où la baignade n'était pas surveillée et interdite au niveau de la plage des Huttes de Gravelines, proche de la plage de Petit-Fort-Philippe. Deux d'entre eux ont pu regagner la plage, mais le troisième n'a pas été retrouvé malgré un important dispositif déployé par les secours.

Selon Alain Boonefaes, adjoint au maire de Gravelines chargé de la sécurité, contacté dimanche par franceinfo, "le père et l'oncle étaient à la pêche" et ne surveillaient visiblement par les trois adolescents. "Avec le vent, le bateau s'est éloigné de la zone de surveillance des adultes" avant de chavirer. "La mer était un peu agitée", ajoute Alain Boonefaes. "Il y avait un vent d'à peu près 50 km/h. Le drapeau rouge avait été hissé."

Dimanche, le littoral a été parcouru par les sauveteurs pour tenter de retrouver le corps. Lundi, une battue a eu lieu, sans succès.

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