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Nice : neuf personnes en garde à vue après l'enlèvement de l'hôtelière Jacqueline Veyrac

La septuagénaire a été retrouvée saine et sauve, après 48 heures de séquestration.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 27/10/2016 11:59 Mis à jour le 27/10/2016 19:31

Temps de lecture : 1min

La résidence de Jacqueline Veyrac à Nice (Alpes-Maritimes), le 25 octobre 2016.  (VALERY HACHE / AFP) — La résidence de Jacqueline Veyrac à Nice (Alpes-Maritimes), le 25 octobre 2016. (VALERY HACHE / AFP)

Neuf personnes ont été placées en garde à vue, jeudi 27 octobre, à Nice (Alpes-Maritimes), dans l'enquête sur l'enlèvement de Jacqueline Veyrac, propriétaire d'un hôtel de luxe sur la Côte d'Azur. La septuagénaire avait été retrouvée saine et sauve, mercredi, après 48 heures de séquestration.

Parmi les personnes placées en garde à vue depuis mercredi figure notamment un paparazzi connu sous le nom de "Tintin", selon les informations de franceinfo. Agées de 20 à 60 ans, certaines de ces personnes sont connues de la police, d'autres de la victime.

Dans l'affaire #Veyrac, neuf gardés à vue ce soir dans les locaux de la PJ de Nice. Dont un paparazzi reconverti en détective privée.
— France Bleu Azur (@francebleuazur) 27 octobre 2016

Un enlèvement organisé par son entourage ?

L'enquête est géographiquement circonscrite à la Côte d'Azur. "Il y a plein d'hypothèses, aucune porte n'est fermée pour comprendre ce qui a pu pousser ces gens à enlever cette dame pour obtenir de l'argent", selon notre source. Les enquêteurs tentent désormais de savoir qui est le commanditaire de cet enlèvement.

Ce qui semble se confirmer, c'est que le photographe interpellé aurait été employé par les ravisseurs pour prendre en filature Jacqueline Veyrac avant son enlèvement et établir son planning, selon Le Parisien et RTL. D'après la station de radio, plusieurs personnes de l'entourage de la femme d'affaires, qui se seraient senties lésées par la dispersion de ses biens, auraient voulu se venger.

Le procureur n'a pas confirmé ces informations. Il a expliqué que la police communiquait a minima pour ne pas compromettre l'enquête sur cet enlèvement "parfaitement organisé et prévu à l'avance".